Ils sont cinq. Dr Boro Yves Armand, médecin à la formation communautaire de Port-bouët 2, Habib Ismael Kalifa, ambulancier au CHU de Cocody, Yao Bi Djè, président du conseil d’administration de AGEFOSYN Niangon, Evariste Pierre Aristide Nzi, infirmier à l’hôpital général de Koumassi, Major du service d’hospitalisation et Yrebé Gopré Roland, Directeur du Centre hospitalier régional d’Abobo sont les premières personnes incriminées publiquement par le ministère de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption.
Ils sont accusés de “vente parallèle de médicaments”, “surfacturations”, “détournement de malade vers une clinique privée”, “prescription abusive et utilisation de circuits parallèles d’examens de laboratoire et de détournement de patients” comme l’indique le communiqué lié à chaque cas par le ministère de la promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption.
Les sanctions vont de “l’avertissement, la mise à disposition de l’ANEHCI-LMO”, suspension pour “trois mois avec incidence financière”, remplacement des chefs de services de Gynécologie obstétrique, du laboratoire de biologie, du bloc opératoire et d’accueil au centre hospitalier et régional. Le directeur de ce centre hospitalier est “relevé de ses fonctions”.
Adam’s Régis SOUAGA
