Lauréate du prix sectoriel « meilleure animatrice radio », Florence Mohi Yangui de la radio Tonkpi FM ( ouest) a été le super Prix ‘’plume d’or ivoire’’ 2023. Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, haut patron de la cérémonie, après avoir contribué à l’organisation de la cérémonie, a encouragé les journalistes et correspondants de presse à être à la pointe de l’information non sans promettre les soutenir dans toutes les initiatives surtout ceux en service à Bouaké à qui du matériel informatique sera offert dans les prochains jours. La cérémonie de distinction des meilleurs a eu lieu samedi 12 août 2023 à Bouaké.
Ils étaient près de deux cents correspondants de presse venus des quatre coins du pays célébrer les meilleurs d’entre eux pour cette deuxième édition de « plume d’or ivoire » organisée par l’union nationale des journalistes correspondants de presse de Côte d’Ivoire dirigée par Ladji Abou Sanogo. Sur 25 candidatures issues de la télévision, la presse imprimée, la presse numérique et la radio, 10 ont été nominées dans les trois genres journalistiques : reportage, enquête et interview. A l’issue de la délibération du jury, les prix sectoriels ont été attribués à Abdul Cissé du journal l’Inter à Bouaké pour la presse imprimée ; Doumbia Seydou de Man-ville.net pour la presse en ligne ; Ivoire Tv.net Bouaké pour la télévision et Florence Mohi Yangui de radio Tonkpi FM pour la catégorie radio.
C’est bien cette jeune femme pleine d’énergie et déjà primée lors de la 1ere édition qui succède à Amy Cissoko de RTI Korhogo en devenant super prix plume d’or ivoire 2023. Le prix spécial du meilleur délégué UNAJCOP-CI est revenu à sa consœur de Soubré, Bibi Flore. Zio Moussa, journaliste et formateur, président de l’OLPED, a eu la charge de développer le sujet, « le journalisme en déclin face aux réseaux sociaux, quel apport du journaliste correspondant de presse ». Zio Moussa, président du comité directeur de l’Observatoire de la Liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie, organe de régulation des médias en Côte d’Ivoire a assuré que le journalisme n’est pas en déclin. C’est plutôt la commercialisation des journaux qui est en déclin. Il a exhorté les correspondants de presse à la formation afin de produire des contenus de qualité pour que les journaux redeviennent prospères. Pour y arriver il a fait des suggestions. Selon lui, les journalistes correspondants de presse doivent “S’assumer et ne pas donner l’impression d’être la 5e roue de la charrette ; ils doivent acquérir de nouvelles connaissances par la lecture et surtout connaître les 20 pathologies du métier de journalisme et enfin, savoir que les nouveaux médias ( réseaux sociaux) sont une opportunité avec la création de 7 nouveaux métiers dont ils doivent s’accommoder désormais.” Ce sont le journalisme conversationnel, live, long courrier, collaboratif, Data, liquide et immersion.
Présent à la deuxième édition du concours des meilleurs correspondants de presse de Côte d’Ivoire, le ministre ivoirien des Transports Amadou Koné, haut patron de ladite cérémonie a félicité les lauréats et remercié les organisateurs pour avoir choisi la ville de Bouaké pour abriter cette prestigieuse cérémonie qui vise à valoriser les correspondants de presse. Témoin de plusieurs événements à Bouaké, il a reconnu l’importance des journalistes correspondants « qui font un travail remarquable parfois au risque de leur vie (…) Je les ai perçus pour certains comme des grands reporters » a-t-il soutenu.
Pour Amadou Koné, « Il est impératif pour notre survie, notre indépendance d’opinion et pour éviter que nous soyons sous l’emprise des réseaux sociaux que je considère comme des lanceurs d’alerte qu’il y ait des journalistes ivoiriens qui puissent aller au charbon, nous dire la vérité et s’assumer ». Pour soutenir sa pensée Amadou Koné est revenu sur la folle rumeur du décès de l’ex première Dame Thérèse Houphouët-Boigny qui a enflammé la toile toute la nuit du vendredi 11 août 2023. « J’ai regardé tous les journaux classiques le lendemain samedi et aucun n’a fait écho. Pour dire que les médias traditionnels ont toute leur place dans la formation, l’éducation et l’information du peuple » a-t-il déduit. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Economie numérique a tenu à être avec les correspondants de presse de Côte d’Ivoire. Mieux, en sa qualité de haut patron de la cérémonie, Amadou Koné a promis se tenir aux côtés du ministre de la communication et de l’économie numérique pour la réussite de sa mission : celle d’améliorer les conditions de vie et de travail des hommes et femmes des médias ainsi que l’organisation de l’écosystème des médias en Côte d’Ivoire.
Adam’s Régis SOUAGA et Sercom Amadou KONE