” Le métier d’instituteur entre attractivités et motivations, pour un avenir, professionnel plus radieux ” était le thème des festivités de fin d’année du Réseau des Dynamiques Institutrices de Côte d’Ivoire (Redici) qui ont eu lieu le vendredi 30 juillet 2021 au centre culturel Jacques-Aka de Bouaké sous le parrainage de Pr Mariatou Koné.
Le représentant de la Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, Patrice Coulibaly, Directeur régional de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a rappelé aux enseignants qu’ils exercent un métier plein comme tous les autres corps de métier et non à moitié.
Il estime que la passion et le don de soi pour le métier de l’enseignement pourront guider les formateurs vers l’excellence, dont rêve les ivoiriens, à l’instar de la ministre.
Coulibaly Apa Patrice a invité les enseignants à être des modèles, et à mettre beaucoup d’amour dans leur travail.
<< En effet, il est admis que l’école est l’affaire de toute la communauté. Mais, malheureusement, certains de nos collègues ne font plus preuve d’engagement et de rigueur quand il est question de donner les cours aux apprenants. Oui, on n’est pas enseignant à moitié. On n’est pas instituteur juste pour gagner sa vie. La noblesse et la grandeur de ce métier se trouvent dans sa dimension sacerdotale et celui ou celle qui ne ressent pas la passion ne peut jamais être un bon enseignant >> a soutenu le représentant du ministre Mariatou Koné.
Avec pour objectif de faire la promotion de l’institutrice ivoirienne tout le long de sa carrière professionnelle, en la motivant et en créant un réseau d’échanges culturels pour mieux préparer les concours professionnels, les 17000 femmes membres du Redici ne manquent ni de force, ni d’idées nécessaires pour l’atteinte de cet objectif.
Les ” Rediciennes “, voudraient démontrer à la communauté la bonne perception qu’elles ont de leur travail. << À vous très chers collègues et sœurs institutrices, les défis de notre corporation que nous devons relever sont énormes. Notre corps de métier est fort décrié par la société ces derniers temps. C’est donc un devoir pour nous de ce fait, dynamiques et travailleuses institutrices de démonter le contraire de tout ce qui se dit de nous en donnant le meilleur de nous-mêmes >> a exhorté la présidente nationale du Redici, Nadège Diabagaté. Pour ce faire, << il s’agit ici de redorer le blason de notre corporation et de rendre à la nation des citoyens qui ont le respect des valeurs sociales, des citoyens bien éduqués et bien formés pour la société >> recommande Nadège Coulibaly.
Alpha KEITA, correspondance particulière, Bouaké
