« La protection des enfants contre les pratiques culturelles néfastes : progrès réalisés par la Côte d’ivoire, depuis 2013 » a été le thème retenu en Côte d’Ivoire pour la célébration de la 32è édition de la Journée de l’Enfant Africain, à Bouaké.
A Bouaké dans le cadre de la Journée de l’Enfant Africain ce samedi 1er octobre 2022, en présence de la représentante de l’UNICEF, la ministre ivoirienne de la femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré en a profité pour inaugurer le centre de transit des femmes victimes des VBG de Bouaké. Cette activité s’est effectuée en présence de la représentante pays du PNUD. A l’occasion Nassénéba Touré a également inauguré la salle de kinésithérapie de la pouponnière suivie de distinction des substituts parentaux.
Sa rencontre prévue la veille vendredi et ajournée pour cause de pluie avec ses parents d’Odienné résidents à Bouaké a finalement eu lieu le samedi 1er octobre 2022. Parrain de toutes ces activités, Amadou Koné, député de Bouaké commune qui a été à toutes les étapes de la tournée avant ses activités prévues le même jour. Il s’est agi de la cérémonie d’intronisation du chef du village de MLAN Gougoukro et de deux tournois de football.
En 2020, la salle de rééducation kinésithérapique de la Pouponnière de Bouaké sise au quartier Habitat a été construite à la faveur du Prix d’Excellence du 07 Août 2019, du meilleur Établissement de Protection de Remplacement (EPR). Elle a été équipée par l’ONG Espagnol IPI-Côte d’ivoire pour le compte de la kinésithérapie et pour le bien-être des Enfants en Situation de Handicap de la Pouponnière de Bouaké.
Cette salle permettra d’apporter une réponse durable à la question de la prise en charge rééducative des poupons en situation de handicap en vue de leur donner une autonomie et un confort psychomoteur. Pourront ainsi être réalisés la “Réalisation d’un bilan kinésithérapique pour chaque enfant pour une meilleure prise en charge, (la) pose d’un diagnostic kinésithérapique selon le degré de compétence du kinésithérapeute de Paris 1996 et (la) mise en place d’un traitement selon les moyens de traitements kinésithérapiques disponibles.”
Les nombreux efforts consentis par le Gouvernement ivoirien en faveur de l’amélioration de l’environnement juridique et le renforcement du système de réponse, n’ont pu contribuer à la réduction des inégalités sociales basées sur le genre.
A Bouaké donc, la réhabilitation de ce centre d’une capacité d’accueil de 14 personnes, par le PNUD vient en réponse à la problématique de prise en charge sécuritaire des survivantes de violences basées sur le genre de la région du GBEKE même si selon les statistiques la région n’est pas championne du phénomène des VBG.
Adam’s Régis SOUAGA avec Sercom RHDP Bouaké