La capitale du Burkina Faso, Ouagadougou s’est réveillée avec des crépitements d’armes à feu d’éléments du contingent “Cobra” commandé par l’actuel chef d’Etat, Lt-Col Paul-Henri Sandaogo Damiba, lequel n’a rien fait pour élargir son camarade de promotion, Lt-Col Emmanuel Zoungrana, condamné par la justice pour tentative de coup d’Etat contre Roch Marc Christian Kaboré.
Les deux Officiers de l’armée Burkinabé sont issus de l’Ecole militaire de Paris (France). Alors que Lt-Col Emmanuel Zoungrana était en prison, soupçonné qu’il était d’avoir voulu renverser Roch Marc Christian Kaboré, le danger est venu du commandant de la 3è région militaire, Paul-Henri Sandaogo Damiba, lequel va réussir à faire descendre le président démocratiquement élu de son fauteuil.
Depuis, le cours de la vie se déroulait sans anicroche jusqu’à ce vendredi 30 septembre 2022. Depuis 4h30 GMT, des éléments de la section Cobra ont pris les armes pour exiger la libération d’Emmanuel Zoungrana.
Après des heures d’incertitudes, le calme est revenu même si des civils se sont rués dans les rues pour exiger une collaboration avec la Russie dans la lutte contre le terrorisme. La chaîne de télévision privée Burkina Info a interrogé des Ouagalais dans les rues, montrant un retour à la normale. Un communiqué de la direction de la communication de la présidence de la République du Burkina a invité la population au calme et à ne pas s’informer sur les réseaux sociaux.
Adam’s Régis SOUAGA