Renforcer la résilience des sociétés coopératives de cacao et des familles des membres face aux impacts du changement climatique, tel est l’objectif principal du projet ADAPTCOOP, débuté depuis bientôt trois ans.
Conduit par l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER) en collaboration avec plusieurs Institutions nationales et internationales, le projet répond au besoin d’outiller les sociétés coopératives cacaoyères ivoiriennes dans l’adaptation au changement climatique.
Il prend en compte également l’intégration des femmes aux activités économiques et décisionnelles. En effet, les sociétés coopératives qui jouent un rôle important tant dans la production que dans la commercialisation du cacao, ont toujours peu d’accès à l’information climatique transposable et utile à l’échelle de leur territoire d’intervention, ce qui engendre des difficultés à prendre des décisions éclairées dans ce contexte de climat changeant.
Ainsi, pour pallier cette insuffisance, l’ANADER, leader du conseil agricole et rural en Côte d’Ivoire, a été sollicitée afin de mettre à la disposition des producteurs, du matériel végétal et à diffuser des pratiques agroécologiques novatrices en matière d’adaptation au changement climatique (taille d’entretien, fabrication de compost à partir de résidus bio organiques, etc.). Par ailleurs, les experts de l’Agence ont formé les membres des sociétés coopératives sur la thématique Genre.
A quelques semaines de la fin du projet, une équipe de la Direction de la Communication et des Relations Publiques (DCRP) s’est rendue dans les trois Zones abritant le projet à savoir Daloa, Tiassalé et Adzopé. L’objectif de cette tournée tenue du 15 au 20 août 2022 était de recueillir les témoignages des différents producteurs bénéficiaires.
De la localité de Zahia dans le département de Daloa en passant par les villages d’Assikoi et Biasso, dans le département d’Adzopé, jusqu’à Botindé, dans le département de Tiassalé, les producteurs ont marqué leur satisfaction. Selon ceux-ci, le projet leur a offert plusieurs opportunités. Il a été mis à leur disposition des plants d’arbres d’ombrage (akpi, petit cola, manguiers, avocatiers, bois bété, etc…) pour lutter contre les effets du changement climatique et accroitre leur production.
Par ailleurs, une fois à maturité, les fruits des arbres fruitiers constitueront une source de revenus supplémentaire pour eux. Les productrices de cacao n’ont pas été laissées pour compte. A travers les formations et les sensibilisations suivies sur le Genre, elles ont pu mettre en place des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC) en vue de s’entraider et devenir des aides pour leurs communautés.
Source: Sercom ANADER