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CAN 2023: Du coeur à l’esprit… et ce nouvel état d’esprit, ce fighting spirit vit le jour
Après la débâcle face à la Guinée Equatoriale, nous avons décelé un mal qui rongeait cette équipe. Elle n’arrivait pas à revenir au score quand elle était menée. Il était évident que c’était un problème d’état d’esprit.
Au football, 𝐥𝐞 𝐅𝐢𝐠𝐡𝐭𝐢𝐧𝐠 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐢𝐭 peut être un caractère propre à une nation. Ex : 𝐋’𝐀𝐥𝐥𝐞𝐦𝐚𝐠𝐧𝐞, 𝐥𝐞 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧 etc. Ça peut être inculqué par un dirigeant. Ex : 𝐅𝐥𝐨𝐫𝐞𝐧𝐭𝐢𝐧𝐨 𝐏𝐞́𝐫𝐞𝐳 avec le Real Madrid (même si ça me fait mal de le dire), 𝐌𝐞 𝐑𝐨𝐠𝐞𝐫 𝐎𝐮𝐞𝐠𝐧𝐢𝐧 avec l’ASEC Mimosas (tous ceux qui côtoient ce grand homme savent qu’il a un mental à toute épreuve qu’il transmet à son club).
Il peut être aussi inculqué par un public EX : 𝐋𝐢𝐯𝐞𝐫𝐩𝐨𝐨𝐥 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐬𝐨𝐧 𝐀𝐧𝐟𝐢𝐞𝐥𝐝 𝐑𝐨𝐚𝐝, 𝐃𝐨𝐫𝐭𝐦𝐮𝐧𝐝 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐒𝐢𝐠𝐧𝐚𝐥 𝐈𝐝𝐮𝐧𝐚 𝐏𝐚𝐫𝐤 etc.
Il peut aussi être imposé par un entraineur et son staff technique. L’exemple parfait, c’est bien 𝐇𝐞𝐫𝐯𝐞́ 𝐑𝐞𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐚 𝐙𝐚𝐦𝐛𝐢𝐞 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟏𝟐, 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟏𝟓 𝐞𝐭 𝐥’𝐀𝐫𝐚𝐛𝐢𝐞 𝐒𝐚𝐨𝐮𝐝𝐢𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟐 𝐨𝐮 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐃𝐢𝐞́𝐠𝐨 𝐒𝐢𝐦𝐞𝐨𝐧𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥’𝐀𝐭𝐥𝐞𝐭𝐢𝐜𝐨 𝐌𝐚𝐝𝐫𝐢𝐝…
Dans notre cas, le match face au Sénégal, on a vu la naissance d’un nouvel état d’esprit. Il vient d’où ? Et bien moi, je le mettrais d’abord au crédit du nouveau Staff. Il faut se dire la vérité, les joueurs étaient abattus. Reconstruire un nouveau mental, créer une nouvelle dynamique et avoir un moral d’acier après un 4-0 pendant une CAN à domicile, ça part forcement du Staff et des cadres de l’équipe. Ensuite, prendre un but d’entrée de jeu à la 4e minute, se battre jusqu’à 4 minutes de la fin du temps réglementaire pour égaliser, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐜̧𝐚 𝐚𝐜𝐜𝐞𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐜𝐫𝐞𝐯𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐡𝐨𝐧𝐧𝐞𝐮𝐫.
Autant les joueurs se battaient sur le terrain, autant le staff technique tentait des pistes de solutions avec des choix forts. Ils y ont cru, ils ont transmis cette foi aux joueurs jusqu’au bout.
𝐁𝐫𝐚𝐯𝐨 𝐚̀ 𝐅𝐚𝐞́ 𝐄𝐦𝐞𝐫𝐬𝐞, 𝐆𝐮𝐲 𝐃𝐞𝐦𝐞𝐥, 𝐀𝐥𝐚𝐢𝐧 𝐆𝐨𝐮𝐚𝐦𝐞́𝐧𝐞́, 𝐊𝐨𝐮𝐚𝐝𝐣𝐨 𝐅𝐞𝐥𝐢𝐱 𝐞𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬.
Hier vous avez démontré aux yeux de la nation et toute l’Afrique que vous avez 𝐥𝐞 𝐜œ𝐮𝐫 𝐞𝐭 𝐥’𝐞𝐬𝐩𝐫𝐢𝐭. 𝐌𝐄𝐑𝐂𝐈
Rien n’est encore fait certes, mais quoiqu’il arrive en ¼ de finale, il faut maintenir ce staff afin de préparer sereinement la CAN 2025.
Alou DAO, (réalisateur, communicateur et amoureux du foot)
