7000 participants sont attendus dans le cadre du concours “J’aime lire à haute voix” dont le thème pour cette édition est “Lire à voix haute, développer ses compétences dans la joie”. Instauré par Bayard Afrique le lancement de ce concours a eu lieu ce mercredi 30 Novembre 2022 au groupe scolaire Les Dauphins des deux plateaux.
Pour cette deuxième édition, plusieurs aménagements ont été fait en l’occurrence un nombre plus élevé de participants (7000 participants attendus contre 3000 l’année dernière), près de 200 enseignants pour encadrer au moins 100 écoles participantes incluant la ville de Bouaké d’où sortiront 3 finalistes sur 15 sélectionnés pour le compte d’Abidjan.
Les innovations majeures qui meubleront cette deuxième édition seront une visite de la salle de compétition la veille du concours, une séance de coaching et une préparation mentale. Pour cette année, au même titre que l’année dernière, il y aura 5 prix à gagner: les 3 prix pour les 3 premiers du concours, un prix spécial jury et le dernier prix qui sera le prix digital ouvert à 10 pays.
Alain Tailly, président du jury a donné une conférence qui a décortiqué le thème en 3 points majeures. Le premier point parlait de l’importance de la lecture. Selon Alain Tailly, la lecture est un moyen d’expression de soi qui “nous rend apte à vivre en société “ et qui procure une confiance en soi car “la lecture à voix haute permet d’avoir confiance en soi”. Il ajoute que la lecture est un moyen d’évasion, de rencontre avec soi-même car “ lire nous permet de faire une pause , de sortir du bruit”. Des astuces ont également été données aux petits lecteurs pour leur permettre de bien lire entre autres lire ce qu’on aime, faire de la lecture un jeu, pratiquer la lecture silencieuse “ qui nous permet de nous familiariser avec les caractères, les mots, les phrases, la ponctuation, l’histoire et l’atmosphère qui se dégage du livre”.
Une interpellation particulière a été faite aux parents pour les amener à donner le goût de la lecture aux enfants. “ Nous les parents, nous devons donner le bon exemple en éteignant la télévision pour allumer la lumière magique du livre “ a recommandé Alain Tailly. Il a ensuite encouragé les parents à amener les enfants plus souvent dans les librairies leur permettant ainsi d’être en contact permanent avec la lecture parce que “ la librairie, le lieu où l’on vend les livres n’est pas seulement pour la rentrée”.
Ruth TRAORE, stagiaire
