Depuis quelque temps, un éléphant sèmerait la terreur à Bobosso-Timbéguélé dans le département de Dabakala.
Il s’agirait de l’éléphant baptisé Ahmed qui avait été transféré de Guitry à N’Zi River Lodges, une réserve naturelle de faune et de flore à 45 kilomètres de Bouaké.
À plusieurs reprises, les habitants de la localité auraient interpellé les agents de la direction des Eaux et Forêts de Dabakala, Katiola et Bouaké sur les mauvaises actions de cet animal. Mais jusque-là, rien n’a été fait.
Le pachyderme casserait des maisons dans les villages. Cela a débuté depuis le 29 décembre 2020 et se poursuivrait. Des champs sont également en train d’être dévastés par l’éléphant.
Suite à cet événement, le président de la société civile du Hambol, Yé Moussa a indiqué sur sa page Facebook, qu’il ne faudrait pas attendre qu’il ait mort d’hommes avant d’agir.
Poursuivant, Yé Moussa a laissé entendre que si rien n’est fait pour protéger les populations, elles pourraient s’en prendre à l’éléphant destructeur. « Nous sommes un peuple doux mais très compliqué… Si rien n’est fait, les villageois peuvent tuer l’éléphant. Et il ne faudrait pas plus tard venir nous accuser de n’avoir pas sauvé l’éléphant... », a prévenu le leader de la société civile dans la région du Hambol.
Marie-Brigitte KOMONDI
