Le président Togolais Faure Gnassingbé Eyadéma n’a pas foulé le sol du mali ce jeudi 29 septembre 2022 comme il était attendu. Il est représenté à Bamako pour les échanges avec la junte malienne au sujet des 46 militaires Ivoiriens retenus en otage par Bamako par son ministre des Affaires étrangères qui avait entamé les négociations. Le président Togolais, dit-on est en “visite officielle” au Japon.
Les présidents du Ghana, Nana Akufo-Addo et le président en exercice de la CEDEAO, Adama Barrow sont les deux chefs d’Etat à avoir effectué le déplacement de Bamako pour les négociations avec Assimi Goïta et ses camarades.
Dans un sommet extraordinaire de la Cédéao tenu jeudi 22 septembre 2022 au soir à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, les dirigeants des États ouest-africains ont décidé de prendre des « sanctions progressives » contre la junte militaire en Guinée face à l’inflexibilité des militaires pour une date de retour des civils au pouvoir. À l’initiative de la présidence bissau-guinéenne, ils ont également décidé d’envoyer une mission à Bamako pour rencontrer les autorités maliennes.
Tous les chefs d’État de la sous-région, a précisé Omar Alie Touray, sont d’accord pour demander la libération « immédiate et sans conditions » des 46 soldats ivoiriens détenus dans le pays depuis le 10 juillet 2022. Le président Togolais, celui du Ghana et le président en exercice de la CEDEAO seront à Bamako ce vendredi 29 septembre 2022 avait annoncé par courrier diplomatique n° 02395/MAECI/PROT-DPI le ministère Malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
La junte a libéré les trois femmes du groupe de 49 soldats pour a-t-elle justifié, “des raisons humanitaires” avant de faire volte-face et demander à la Côte d’Ivoire de lui renvoyer l’ascenseur par le transfèrement des personnalités politiques qui seraient réfugier dans le pays depuis la chute de l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéïta.
Adam’s Régis SOUAGA
