Arrivé en fin d’après-midi jeudi 17 juin 2021 sur le sol ivoirien, l’ex chef d’état ivoirien Laurent Gbagbo demande des jours pour pleurer ses morts avant de s’occuper de politique interne au FPI et au plan national.
Lors de son premier discours au Quartier général à Attoban Cocody, l’ancien chef d’Etat acquitté en mars dernier par la Cour pénale internationale a tenu ses premiers propos après un accueil un peu chaotique du point de vue organisationnel à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny.
Dans ses premiers mots d’arrivée, Laurent Gbagbo a évoqué le décès de sa mère, de ses compagnons de lutte décédés. « Quelques jours après son arrivée en Côte d’Ivoire. Elle est décédée. Je n’ai pas été là pour l’honorer une dernière fois alors que c’est elle qui m’a fait. Ça me fait beaucoup de peine. J’ai demandé à Sangaré d’organiser les obsèques de ma mère. Il a organisé les obsèques de ma mère. Il n’a même pas attendu que je vienne lui dire merci, Sangaré est mort. Donc je suis venu. Je demanderai quelques jours au secrétaire général pour pleurer mes morts et après ça je viendrai », a-t-il déclaré visiblement affaibli par le poids de l’âge.
L’ancien chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, acquitté fin mars 2021, a foulé jeudi 17 juin 2021, le sol ivoirien à 16h19 minutes. Après dix années passées dans la prison de la Cour pénale internationale, l’ancien président a regagné sa terre natale.
Il a par ailleurs adressé des mots à tous ses militants et tous les ivoiriens venus l’accueillir à l’aéroport. « Je sais que je suis ivoirien, mais en prison, j’ai su que j’appartenais à l’Afrique » a-t-il confié, se réjouissant de ce que le groupement EDS qui lui est proche, ait pu avoir un groupe parlementaire.
Sandra Kohet