Pour Vincent Toh Bi Irié, ancien Préfet de la région des Lagunes et préfet d’Abidjan qui a rendu sa démission pour dessiner une aube nouvelle en compagnie de personnes qui croient en sa vision de l’action publique, « Le retour du Président Laurent Gbagbo est l’un des pas déterminants vers la route de la Paix. »
L’association de l’ex-préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi estime que le retour annoncé de l’ex chef d’état Laurent Gbagbo permettra une décrispation de l’environnement politique actuel. C’est au cours d’une conférence de presse le mardi 8 juin 2021 que Vincent Toh Bi a fait cette déclaration.
« Aube nouvelle a suivi avec beaucoup d’intérêt les derniers développements judiciaires internationaux relativement au Président Laurent Gbagbo et au débat consécutif, en Côte d’Ivoire. Fidèle à sa mission de contribuer à l’union et à la cohésion des filles et fils de la Côte d’Ivoire, Aube nouvelle souhaite que le retour du président Laurent Gbagbo soit l’opportunité de renforcer la paix et la fraternité dans nos communautés et de construire un nouveau pacte positif entre tous les principaux leaders de la Côte d’Ivoire », déclare le communiqué lu au cours de ce point presse.
L’annonce du retour de l’ancien président Laurent Gbagbo, prévu pour le 17 juin 2021, fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis un certain moment. Plusieurs associations et des chefs traditionnels ont affirmé être contre un accueil festif de l’ex-Chef d’Etat, acquitté fin mars 2021 par la Cour pénale internationale après un long procès. Les membres de son parti, quant à eux sont en pleine organisation pour lui réserver un bon accueil.
Par ailleurs, l’association « Aube nouvelle souhaite donc que les opinions nationales ne soient pas cristallisées sur des principes idéologiques forgés dans chaque formation politique, mais sur l’urgence de faire gagner le peuple de Côte d’Ivoire. Le retour du Président Laurent Gbagbo est l’un des pas déterminants vers la route de la Paix », estime Aube Nouvelle demandant aux hommes politiques « de s’abstenir des discours guerriers et de s’engager à tenir des paroles de conciliation. Qu’ils n’attisent pas les situations de tension et qu’ils jouent pleinement leurs rôles de pacificateurs et d’éclaireurs des consciences. Il est vital pour notre pays d’éviter les discours guerriers, surtout de la part des politiciens ».
Sandra Kohet
