Le Général de Corps d’Armée Lassina DOUMBIA a accordée au récent vainqueur de la 4e édition de la « Grande Dictée » une audience dans une atmosphère détendue plutôt rare en ces lieux, pour un fait tout aussi particulier. Le Lieutenant LEGRE Jean-Jonathan Junior, des Forces Armées de Côte d’Ivoire, de la commune d’Abobo, où est stationnée l’unité militaire qui l’emploie, était parmi les 10 candidats présélectionnés par commune pour la finale. Au final, le compétiteur venu de la commune d’Abobo, Officier de l’Armée a fait honneur aux insignes des FACI en remportant le sacre. C’est pour donc avoir hisser haut le drapeau des FACI que le Chef d’Etat-Major général des Armées de Côte d’Ivoire a tenu à la recevoir et le féliciter en personne, samedi 3 juin dernier.
C’est donc avec un sourire empreint d’une fierté non feinte que le Chef d’Etat-Major Général des Armées, le Général de Corps d’Armée, Lassina Doumbia, l’a reçu à son cabinet pour lui adresser ses vives félicitations et l’encourager dans la voie de l’excellence dans laquelle s’est inscrit depuis longtemps le lauréat. Il faut dire que le vainqueur de la Grande Dictée, ancien enfant de troupe de l’EMPT de Bingerville est précédé d’un parcours scolaire et universitaire plutôt élogieux : Diplôme en sciences économiques après un baccalauréat A1 obtenu en classe de Première, parfaite maîtrise de l’anglais courant et opérationnel sur la base des seules connaissances du secondaire, admission à l’Académie de Saint-Cyr… Le CEMGA a dit sa fierté de disposer dans les rangs de telles élites et pépites avant de souhaiter au Lieutenant LEGRE de glaner d’autres lauriers pour les FACI qu’il a choisi de servir : « J’ai tout d’abord relativisé ce succès d’un de mes officiers à cette compétition qui intervient après de nombreux autres en maints domaines, puis les circonstances du concours et la qualité des participants m’ont amené à reconsidérer la victoire. Pour un militaire en activité, supplanter en orthographe des coutumiers de la langue française tels que des étudiants en plein cursus, des juristes et même des professeurs de lettres n’est pas donné », a soutenu le Général Lassina Doumbia. Au féru de lettres, le Général DOUMBIA remettra en cadeau un bon d’achat dans une librairie de la place afin de parfaire son habileté dans l’orthographe et assouvisse sa passion des belles lettres.
Le succès de cet officier de cavalerie dans une compétition peu en prise avec son domaine naturel d’activité affirme le choix de carrière privilégié que peuvent constituer les Armées pour les élites tout en rangeant définitivement cette acception d’une Armée constituée d’analphabètes que des profanes ont colportée il y a bien longtemps. Le professeur de lettres modernes arrivé 3è au concours pourrait en témoigner.
Adam’s Régis SOUAGA avec Colonel OTCHELIO Gnahé Etienne