Un présumé militant du RHDP de Diabo a, selon des sources proches, commandité l’incendie du poste de sécurité de la gendarmerie nationale et des douanes ivoiriennes de N’doumoukro en novembre 2020, dans la tendance de la désobéissance civile lancée par l’opposition ivoirienne. N’doumoukro est un village communal de Diabo, un fief du PDCI-RDA, dans le centre-nord ivoirien. La localité réputée calme a pris une part très active aux actes de désobéissance civile avec des troncs d’arbre sur l’axe routier Bouaké-Diabo-Botro-Mankono, empêchant durant quelques jours toute circulation.
Les militants et sympathisants du parti présidentiel étaient sous la menace d’attaque à main armée de la part de hordes d’individus enivrés. Suivant les instructions reçues de leur hiérarchie, des jeunes gens ont empêché le déroulement des opérations électorales, empêchant l’acheminement du matériel électoral, fermant des salles de classe avec des cadenas.
Jusque-là, pas de souci jusqu’à l’incendie dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 novembre 2020, du poste de contrôle des forces de sécurité, gendarmerie nationale et douanes ivoiriennes, installé à N’doumoukro, village communal de Diabo (20 Km de Bouaké, Centre-Nord, région de Gbèkè) était incendié par des quidams.
Depuis, les enquêtes diligentées n’ont point permis de dégager le prototype robot du commanditaire et de ses acolytes qui sont passés à l’acte.
Toutefois, loin, d’avoir abandonné l’idée de faire la lumière sur ces événements, l’enquête vient de connaître un bond majestueux avec désormais un visage; celui du commanditaire. Il est fils de N’doumoukro et proche d’un leader politique de la région qu’il tente d’ailleurs de vouer aux gémonies. Transfuge du PDCI-RDA, il se susurre que l’individu dont la photo est désormais aux mains des services de sécurité, n’a point rompu les amarres avec son parti d’origine, officiant donc comme un infiltré selon ses proches. Les fins limiers sont sur ses traces pour retrouver les jeunes gens qui ont tenu le corridor de N’doumoukro, armés de coutelas rouillés et rackettant les automobilistes.
ARS