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Déstabilisation : La sévère mise en garde de la France contre Guillaume Soro

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En exil en France, l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a, sans porter de gants, appelé, le mercredi 4 novembre 2020, à un soulèvement militaire contre le président élu, Alassane Ouattara. Ces propos sont d’autant graves que beaucoup se demandaient s’il n’y avait pas une collusion entre lui et la France d’Emmanuel Macron. Que nenni!

Ce mercredi 11 novembre 2020, on apprend que la France, pays réputé de grande démocratie ne tolère pas que de tels messages de déstabilisation d’un pays tiers, à fortiori la Côte d’Ivoire avec qui elle entretient de bonnes relations, soient délivrés sur son sol et servir ainsi de base arrière à de funestes desseins.

Selon RFI, l’entourage du président français révèle, suite à cette sortie de Guillaume Soro, qu’un « message clair » lui a  été envoyé, demandant à l’ex-chef rebelle de “ne pas confondre opposition politique et opposition armée”.

Pour rappel, Guillaume Soro s’est adressé à l’armée pour demander la désobéissance armée là où la désobéissance civile semblait patiner. ” Je voudrais vous dire que nous ne pouvons pas, par peur et par poltronnerie, laisser s’installer durablement la dictature clanique de M. Alassane Ouattara et contempler l’empire de la terreur s’étendre dans notre pays et prendre possession de l’âme de notre nation. C’est pourquoi, je demande à vous soldats, sous-officiers, officiers, officiers supérieurs et officiers généraux de notre armée, de vous regarder dans le miroir de votre âme et de votre conscience et d’agir pour stopper les tueries. (…) M. Alassane Ouattara n’est plus le président de la République de Côte d’Ivoire. Cela est indéniable. Ayant épuisé son deuxième et dernier mandat, il ne peut plus exercer les charges et la fonction de chef de l’État. Il s’agit pour vous, dans l’honneur et la dignité, de mettre un terme au spectre de la guerre civile qui menace notre pays”, avait appelé Guillaume Soro.

Les autorités ivoiriennes ont entamé des poursuites judiciaires contre les auteurs et complices du Conseil national de transition pour sédition dont il se réclame, pourraient à tout moment lancer un mandat d’arrêt contre lui. La France n’aura pas d’autre choix que de s’exécuter pour ne pas paraître complice et montrer sa bonne foi.

I.T