C’est officiel. Le Comité d’Ancrage et de Suivi (CoAS) pour la pérennisation des innovations déployées par le Projet Centre d’Innovations Vertes pour le secteur agro-alimentaire (ProCIV) a marqué du 18 au 22 novembre 2024, sa première sortie.
Depuis 2018 qu’il est mis en œuvre par la Coopération Allemande à travers la GIZ en Côte d’Ivoire, le ProCIV glane à ce jour, avec ses partenaires locaux, d’importantes réalisations dans le domaine agricole. Il s’agit de deux incubateurs entièrement équipés et opérationnels en vue du renforcement des capacités des entrepreneurs agricoles à la transformation des produits des filières concernées. Mais également, l’accompagnement de quinze unités pilotes au sein des sociétés coopératives partenaires du projet dans les régions du Sud-Ouest, du Sud-Est et du Centre pour les soutenir à améliorer leurs revenus par la diversification. L’objectif du CoAS est de veiller à l’ancrage de ces acquis enregistrés par le Projet à travers le plein fonctionnement des incubateurs et des unités pilotes.
Ce sont une trentaine de représentants d’organisations membres du CoAS, notamment le Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières (MEMINADERPV), le Conseil Café-Cacao (CCC), l’Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB), le Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA), l’Agence Emploi Jeunes (AEJ) et de divers autres partenaires agricoles qui se sont réunis pour une découverte des activités de ProCIV.
« Après l’implémentation des innovations, l’ancrage apparait pour nous, comme une étape indispensable en vue d’impacter durablement les conditions de vie des producteurs. Mais cette visite a été particulièrement émouvante pour nous, parce que nous pouvons déjà voir ces effets », s’est émue Mme Claudia Witkowski, responsable de la Composante Transformation à ProCIV.
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Que ce soit au niveau des incubateurs pour la production de briquettes, champignons, chocolat et de vinaigre ou même des sociétés coopératives spécialisées dans la fabrication de beurre, vinaigre, fèves enrobées au gingembre, au miel, au lait, au petit cola, la délégation a rencontré partout, des acteurs mobilisés à démontrer leur savoir-faire. Pourtant, ils ne sont pas aussi sans attentes. « Cette visite nous donne une idée plus claire du CoAS. Et nous espérons que tous ces acteurs vont nous appuyer à trouver des solutions aux difficultés que nous rencontrons. », a confié Mme Koffi, directrice d’ECAMOM à Méagui. Entre études scientifiques pour déterminer les propriétés de leurs produits, certification et assistance technique, ces problématiques ont été exprimées au CoAS qui entend y donner suite.
Débutée avec l’unité pilote de la Société Coopérative Kettin d’Affery fabricatrice de vinaigre à base jus de cacao, la mission a respectivement posé ses valises dans la capitale politique avec l’INP-HB détenteur d’un incubateur pour la transformation des petites fèves, à l’incubateur de Gagnoa où l’ANADER détient une chaine de transformation des produits et sous-produits du cacao, du manioc et de la banane plantain avant de boucler la boucle à Méagui avec l’unité pilote de l’Entreprise Coopérative des Agriculteurs Modernes de Méagui qui, elle fait dans la conception de produits dérivés du cacao.
Pour une première mission au contact des acteurs, le CoAS s’est bien enquis de sa mission. Des projections et propositions d’actions sont déjà en discussion afin de répondre plus efficacement à l’ambition de développement des incubateurs et unités pilotes mis en place dans le cadre du soutien du ProCIV aux producteurs et coopératives du secteur Cacao en Côte d’Ivoire.
Rédaction