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Doropo- Soutien des autorités préfectorales et militaires à la population de Lagbo

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Après la survenue du présumé viol collectif par des présumés gendarmes de la brigade spéciale de lutte contre l’orpaillage clandestin, l’autorité préfectorale et le haut commandement régional de l’Armée sont arrivés dans le village de Lagbo rencontrer la population et échanger avec elle. Le soutien de l’Etat a été exprimé à l’occasion. Le Commandant Supérieur de la Gendarmerie, le Général Apalo Touré est lui-même parti sur les lieux, témoigner du soutien de la Gendarmerie Nationale à la population de Lagbo et aux victimes, a appris Laurore.net.

Avec le chef du village, son fils, le président des jeunes, on était en permanence en communication. Ma voix même est partie. Ce qui s’est passé, c’est allé loin, tout le monde prend en compte et est avec vous. On essaie de traiter pour voir réellement ce qui s’est passé. Quand on envoie des gens, il y a en toujours qui sont égarés, yako à vous a affirmé le sous-préfet de la localité.

Pour sa part, le Colonel-Major Ouattara Zoumana, commandant la 4è région militaire de Korhogo et chargé de la sécurisation de la frontière Nord, qui a effectué le déplacement de Lagbo a recommandé la solidarité pour la sécurité du pays.

Il faut qu’on reste soudés pour protéger notre pays ensemble, pour  faire ensemble que ces gens qui décident qu’on peut vivre ici ou non ne puissent le faire chez nous, on a besoin de notre solidarité, on est vos frères, qu’on vienne de bouaflé, ferké, d’abengourou, on est frères ivoiriens, on est emmené à vivre ensemble en harmonie et en paix” a-t-il recommandé à la population réunie sur la place publique.

Des femmes ont été sexuellement agressées par des gendarmes présumés au cours d’une opération de déguerpissement de site d’orpaillage clandestin à Lagbo, un village de la région du Bounkani.

Ce samedi 20 novembre 2021, le commandement supérieur de la Gendarmerie Nationale a publié un communiqué relatif à cette affaire. Au cours d’une mission commandée de démantèlement de sites d’orpaillage clandestin, prévue du 12 au 26 novembre 2021 à Doropo dans la région du Bounkani, des éléments du Groupement Spécial de lutte contre l’Orpaillage Illégal ont été accusés de viol sur 03 jeunes filles.

Aussitôt informé de la situation, le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale a immédiatement instruit ses services à l’effet d’ouvrir une enquête afin d’élucider les faits et situer les responsabilités.

La Gendarmerie nationale tient à réaffirmer ses valeurs de probité et d’intégrité qui constituent l’essence de sa mission, celle de protéger les personnes et leurs biens sans distinction. Elle ne saurait donc tolérer en son sein des personnes coupables d’actes de nature à jeter le discrédit sur l’Institution.

La Gendarmerie Nationale rassure les populations qu’elle ne ménage aucun effort pour assurer leur sécurité en tout temps et en tout lieu.

 

Adam’s Régis SOUAGA