A Tiéni-Siably, un village du département de Facobly (Région du Guémon, Ouest), une élève de 17 ans a été assassinée par son petit ami, qui a pris le large, occasionnant le saccage des commerces de la communauté du présumé assassin avant une intervention de la gendarmerie pour ramener le calme.
Les habitants de Tiéni-siably, découvert mardi 29 Juin 2021, le corps sans vie de la jeune G.N, ligotée et étranglée, gisant dans des draps dans une chambre. L’élève de 17 ans, en classe de 3eme qui attend son résultat d’examen du BEPC a été retrouvée droguée, ligotée et étranglée avec une cordelette. Elle a succombé des suites de cette torture par strangulation dans la nuit du 28 au 29 juin.
Guéhi Oscar, voisin de la défunte explique les faits. << Dame Guéi B ne voyant pas sa fille depuis le soir du lundi 28 juin jusqu’au matin du mardi, commence à s’inquiéter parce qu’elle n’as pas l’habitude de partir dormir sans lui dire au revoir. Elle décide donc de se rendre au domicile de sa fille où elle vit avec son petit ami I B, un jeune peuhl Guinéen, depuis plus de cinq ans. Après maintes insistances, la porte restant toujours fermée, elle réussit à retrouver les clés. Ouvrant la porte, c’est avec horreur et stupeur qu’elle découvre le corps sans vie de sa fille. Alerté par ses cris, les voisins accourent, suivis des jeunes du village. Ayant vu l’état du corps je leur ai demandé de se calmer et de laisser la gendarmerie faire son travail>>, soutient la source de Laurore.net.
Sous l’effet de la colère, les badauds tentent de retrouver le présumé assassin en fuite. Ne l’ayant pas trouvé, ils se ruent aux abords de la voie principale où les membres de la communauté du fugitif vivent et tiennent leurs commerces pour leur demander des comptes, mais grande fut leur surprise de constater que toutes les boutiques avaient fermé et leurs occupants volatilisés. S’en suit alors le saccage des boutiques par les badauds.
Alertés des faits, les forces de l’ordre se rendent sur le terrain pour disperser les badauds et sécuriser ce qui peut encore l’être. Après le constat des forces de l’ordre et du médecin qui a défini les causes du décès, la dépouille a été transférée à la morgue de Man.
L’oncle de la défunte, Guéhi Jean Karrit porte un message à la communauté du fugitif. <<Dans un pays il y a des choses qu’il ne faut pas se permettre, nous n’avons pas envie de nous faire justice, c’est parce que le meurtrier a averti sa communauté et qu’ils ont tous pris la fuite que les jeunes dans la colère ont saccagé leurs boutiques, nous voulons que le fautif se rende et qu’il explique les raisons de son geste. Fuir n’est pas la solution; nous vivons ensemble depuis des décennies s’il y a un problème on s’assoie et on en parle” recommande-t-il (…)
Les forces de l’ordre, mettent tout en œuvre pour retrouver le présumé coupable.
Leyla Koné, Correspondante, région du Guémon
