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Ebola- Les autorités sanitaires et administratives se mettent en branle dans le Tonkpi

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La maladie à virus Ebola resurgit avec à ce jour 15 cas dont 5 décès à N’Zérékoré en République guinéenne. Face à cette menace, la direction régionale de la santé et de l’hygiène publique du Tonkpi s’est réunie mercredi 17 février 2021 dans la salle de la préfecture de Man, avec toutes les forces vives de la région. Objectif, prendre des mesures d’urgence pour une riposte sans précédent contre cette terrible maladie.
À l’issue de cette rencontre, plusieurs mesures ont été prises, notamment, la réactivation des centres des opérations d’urgence, l’actualisation du plan national de riposte contre Ebola, rendre opérationnel le centre de traitement de Kassiapleu qui n’était pas fonctionnel pour un manque d’eau courante pour lequel il fallait payer 13 millions FCFA, le renforcement des comités de vigilance ou de veille et le contrôle sanitaire aux postes d’entrée.
Selon Dr Mamadou Tia, Directeur régional de la santé et de l’hygiène publique du Tonkpi, en plus de ces mesures gouvernementales, au plan régional, <<l’UNICEF a décidé de nous accompagner, toutes les informations seront captées et traitées quotidiennement. Des réunions régulières seront tenues, de même que de fortes communications dans toutes les sous-préfectures. La cartographie des villages frontaliers pour mieux verrouiller les entrées clandestines sera faite, sans oublier que les agents de santé communautaire seront formés .>>
A l’en croire, si les cas en Guinée s’accroissent, les mesures seront plus dures. Pour sa part, Attri Jean Cyrille, préfet de la région du Tonkpi a invité les forces de l’ordre à redoubler de vigilance aux frontières. <<Il faut conjuguer les efforts pour ne pas que la maladie nous atteigne. Je demande aux forces de l’ordre de jouer leur partition pour éviter que les gens traversent les frontières. Il faut être plus regardant sur les frontières. Il faut refouler les gens à la frontière. À Sipilou, les gens vont à N’Zérékoré faire le marché ou soit participer à des activités et revenir. Il faut vite réagir pour verrouiller les mouvements des gens à la frontière. Il faut filtrer au maximum pour qu’il y ait moins de mouvement possible. Nous avons déjà lutter contre l’Ebola et nous avons triomphé. Il faut réactiver l’existant>>, a indiqué le préfet Attri.
Les autorités pour terminer ont invité la population à respecter les mesures gouvernementales. Aussi, ont-elles annoncé l’ouverture du centre de traitement des maladies infectieuses de Kassiapleu, jusque-là fermé pour une enveloppe de 13 millions FCFA devant servir au raccordement à l’eau potable.
Solange Oulaï