Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Education Nationale, Anastasie Kacou Sepou, indique qu’il lui “revient de façon récurrente que certains enseignants ex-contractuels ont bénéficié de décisions de mutation n’émanant pas de la direction des Ressources Humaines”, a-t-elle dénoncé.
Dans une circulaire en date du 6 octobre 2022, n°03638/MENA/ DRH, le directeur de Cabinet adjoint soutient que “(…) à ce jour, aucune décision de mutation n’a été signée au titre de l’année scolaire 2022-2023″. Et de préciser que “Toute mutation découlant de ces actes est donc irrégulière”.
“En conséquence, je vous demande de veiller au maintien de ces enseignants à leur poste actuel sous peine de sanction disciplinaire” a menacé Anastasie Kacou Sepou. Elle a demandé à ses collaborateurs de se référer à la Direction des Ressources Humaines pour des “informations complémentaires”.
Le ministère de l’Education nationale, à travers sa direction des Ressources humaines a demandé aux Inspecteurs de l’Enseignement Préscolaire et Primaire et Chefs d’établissements de valider la première prise de service des enseignants ex-contractuels.
Par circulaire 12113 en date du 3 octobre 2022, Ouattara Drissa, le directeur des Ressources Humaines du ministère de l’Education nationale informe les directeurs régionaux, Inspecteurs de l’Enseignement Préscolaire et Primaire et Chefs d’établissement que “la Fonction publique a pris en compte les enseignants ex-contractuels à partir du 1er octobre 2022 en qualité de fonctionnaire.”
“Aussi, êtes-vous priés de les valider dans le SIGFAE (système intégré de gestion des Fonctionnaires et Agents de l’Etat) les 3 et 4 octobre sans tarder après certification de leur présence au poste” a recommandé Ouattara Drissa.
10 300 enseignants contractuels avaient été recrutés par l’Etat pour palier le déficit d’enseignants toujours grandissant.
Adam’s Régis SOUAGA