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Education nationale- Les fondateurs d’écoles privées menacent les élèves affectés par l’Etat

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Les élèves affectés par l’Etat dans les écoles privées de formation et d’éducation sont menacés de renvoi si le gouvernement ne révise pas le mode de paiement des frais d’écolage tel que demandé par les présidents des faîtières du secteur privé.

Dans le communiqué final qui a sanctionné leur assemblée générale extraordinaire du jeudi 3 novembre 2022, les fondateurs d’école privée font savoir « leur incapacité à assurer la formation et l’éducation dans les différents établissements à compter du 14 novembre 2022, si les préoccupations majeures ne sont pas satisfaites ».

Les fondateurs d’écoles privées confessionnelles et laïques de Côte d’Ivoire ont adressé au gouvernement une requête portant sur la modification financière des frais d’écolage des élèves affectés par l’Etat.

Ils dénoncent « le mutisme des autorités face aux multiples problèmes que les Présidents des faîtières du secteur privé de formation et d’éducation ont porté à leur connaissance » dans trois courriers de mai à octobre 2022.

En termes d’attente pratiques, les fondateurs d’école privée demandent « le rééquilibrage des budgets 2021 et 2022 alloués aux frais d’écolage des élèves affectés par l’Etat dans les établissements privés d’enseignement et de formation et l’arrêt des prélèvements injustifiés effectués sur les montants dus aux écoles privées par l’Etat », « le paiement des frais d’écolage dus par l’Etat au titre de l’année scolaire 2021-2022, et la restitution immédiate des montants indument prélevés aux établissements privés », « la revalorisation des frais d’écolage des élèves affectés par l’Etat dont les tarifs sont vieux de trente ans, et le respect des périodes conventionnelles de payement de ces frais ».

« La révision de toutes les conventions relatives au secteur privé de la formation et de l’éducation », « la suppression du pointage biométrique par le système ABS qui est à l’origine de toutes les incohérences observées sur les décisions financières » sont également au nombre des exigences des fondateurs d’école privées confessionnelles et laïques. Ils demandent « l’instauration d’un régime fiscale plus adapté aux établissements privés de formation et d’éducation ».

Avant de mettre à exécution l’incapacité à assurer la formation et l’éducation des élèves affectés dans leurs écoles, à compter du 14 novembre prochain, la Conférence des présidents assure « veiller à une large information des plus hautes autorités de l’Etat, des autorités locales et de l’opinion publique ». Comme pour prendre à témoin tout ce monde de ce qui adviendra.

Adam’s Régis SOUAGA