Avec des filières porteuses, d’excellents taux de réussite, une insertion professionnelle réussie de ses diplômés, l’université polytechnique de Man est en ligne avec la vision du Président de la République qui, en décrétant l’année 2023, année de la jeunesse, exhorte à « l’amélioration de l’employabilité de notre système de formation professionnelle et universitaire ».
Microscope électronique par balayage couplé au spectromètre de masse, des spectromètres à fluorescence X, des analyseurs de surface, un diffractomètre aux rayons X…le laboratoire central de l’Université polytechnique de Man est une plateforme technologique et instrumentale bien fournie.
« Nous avons l’un des meilleurs laboratoires du pays. Nous sommes les seuls à avoir certains équipements aussi bien en Côte d’Ivoire que dans la sous-région. Nous sommes sollicités par des structures et des universités de la sous-région qui nous envoient des échantillons à analyser », affirme le directeur de ce laboratoire, Dr Mahamadou Kamagaté.
Ce laboratoire, avec ses équipements de dernière génération, traduit les ambitions de l’université polytechnique de Man, qui, depuis son ouverture en 2016, se veut un pôle d’excellence.
En plus du laboratoire, l’université vient de se doter d’un FabLab dans le cadre de la coopération, à travers le Contrat de désendettement et de développement (CD2).
Autant d’infrastructures qui permettent d’offrir une formation de qualité aux étudiants. Ils disposent des meilleurs outils de recherche et d’analyse pour une approche plus pratique de leur formation.
« L’ensemble de ces dispositifs permet de renforcer les capacités de nos étudiants et de les rendre compétitifs », se félicite le président de l’université polytechnique de Man, Pr Lacina Coulibaly qui a signé de nombreux partenariats avec des universités étrangères et des entreprises.
Cette université a fait de l’employabilité de ses diplômés la pierre angulaire de la formation dispensée.
Avec quatre grandes écoles et 4 Unités de formation et de recherche (UFR), elle est orientée sur les sciences géologiques (ingénierie minière, master en exploitation de matières minières et minéralières et en géologie). Des filières porteuses alignées sur les perspectives de développement de la région qui dispose de nombreuses potentialités.
Les taux de réussite oscillent entre 80 et 100%. Ces performances en font l’un des fleurons de l’enseignement supérieur public en Côte d’Ivoire. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara s’est félicité des performances de l’université de Man. « 91% des ingénieurs et 64% des masters sortis de l’université de Man en 2021 ont déjà trouvé un emploi », fait remarquer le ministre.
Pour l’année académique 2021-2022, sur les 29 étudiants admis à l’INPHB, 13 ont par exemple réussi leur entrée à l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie.
Les résultats sont rendus possibles grâce à la qualité de l’environnement. Ici, tous les étudiants soulignent que les années académiques se déroulent sans perturbation. « Nous ne connaissons pas de grève », se réjouit Moussa Samassi, étudiant en Tronc Commun Biologie géologie et mines (BGM) et délégué de la promotion. La saine émulation instaurée détermine le choix des délégués. À l’Université de Man, c’est le meilleur étudiant de la promotion qui est choisi pour servir de modèle.
« L’Université de Man a une bonne réputation et quand on y arrive on n’est pas déçu. Nous avons de très bonnes conditions d’études. Avec des salles multimédias et informatiques. Nous avons le wifi dans les résidences universitaires », relève Thérèse Ashley Kouakou, étudiante en Licence 3 de sciences naturelles.
« L’Université de Man est une famille. Un système de tutorat a été mis en place pour le suivi des étudiants. Un tuteur est affecté à chaque nouveau bachelier orienté ici » explique la jeune étudiante.
Cette année académique, l’université compte 1500 étudiants qui peuvent manger sur place dans le restaurant universitaire. La capacité d’accueil doit augmenter progressivement pour devenir, à terme, un campus de 20 000 étudiants.
Source : CICG
NDLR: Le titre est de la rédaction