Le ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat fait savoir que “chaque année, après la mise en place du budget de l’Etat, l’ensemble des acteurs du circuit de la dépense publique remplissent des formalités administratives d’exécution du budget, notamment les dépôts des spécimens de signature des responsables financiers et autres formalités de retrait de codes de connexion au système d’information budgétaire”.
Et de faire savoir que “Dans l’attente de l’achèvement de ces formalités, les ministres en charge du Budget et du Portefeuille de l’Etat ainsi que l’Economie et des Finances autorisent le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique à régler les dépenses à caractère sensible, sans ordonnancement préalable, c’est-à-dire sans attendre la transmission des mandats de paiement émis par les responsables financiers qui sont encore à leurs démarches administratives en ce début d’année”.
Le ministère précise que “cette procédure se justifie par la volonté du Gouvernement de ne pas accuser de retard dans le règlement à bonne date de ces dépenses sensibles” et pour lesquelles, dès l’accomplissement des démarches administratives en cours, “sont régularisées sur les crédits budgétaires ouverts à cet effet dans la loi des finances de l’année”. “Il s’agit donc de dépenses prévues et couvertes par des crédits budgétaires existants dans le budget 2023” a insisté le ministère.
Cette précision assortie dans le communiqué du ministère du Budget et du Portefeuille de l’Etat a été produit à la suite d’un article paru dans un quotidien de la place faisant état de dépenses non ordonnancées. Et d’apprendre au confrère que ” le paiement sans ordonnancement préalable fait partie des procédures d’exécution du budget de l’Etat”.
Adam’s Régis SOUAGA