Patrick Achi sera à Ferkéssedougou pour le lancement des travaux du port sec de Ferkéssedougou le vendredi 21 mai 2021, apprend laurore.net.
La mobilisation a donc débuté pour faire de cet événement une véritable fête. Car, après Dr Albert Flindé, c’est finalement Alcide Djédjé Ministre Délégué auprès du Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, chargé de l’Intégration Africaine qui aura la chance de voir l’effectivité de ces travaux, se réaliser.
Aussi, a-t-il « informer les populations du Tchologo que la cérémonie de lancement des travaux de construction du Port sec de Ferkessédougou aura lieu le vendredi 21 mai 2021 sous la Présidence effective du Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Patrick Achi. »
Le portail gouv.ci, on apprend que « Le projet consiste à construire et exploiter les infrastructures du port sec de Ferkessédougou afin de désengorger et rapprocher le port Autonome d’Abidjan de ses partenaires régionaux (Mali, Burkina Faso, Niger). »
« Ces infrastructures comportent trois (3) composantes principales: une plateforme logistique (entrepôts, chaîne de froid etc.), un dépôt d’hydrocarbures ; un abattoir régional et un marché à bétail ; une zone industrielle pour le développement des activités de transformation des produits agricoles et miniers » indique le document.
« Ce projet fait partie des projets prioritaires pour l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020. Au niveau Sous-régional, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a également retenu ledit projet au Programme Economique Régional (PER), phase II ” apprend-on du document gouvernemental.
L’intérêt du projet porte sur la contribution durable au développement des régions du nord du pays; la mise « en valeur les potentialités économiques des Districts de Savanes (Poro, Tchologo, Bagoué) et du Zanzan (Bounkani, Gontougo) et tirer profit des potentialités économiques des régions frontalières : Sikasso (Mali) et Bobo-Dioulasso (Burkina)”, la redynamisation et la consolidation des « acquis du transport ferroviaire à destination des pays de l’hinterland », la mise « à disposition des opérateurs économiques les conditions optimales d’accueil, de services et d’utilisation de la plateforme multimodale. »
Le coût estimé des travaux est de 303 milliards FCFA repartis entre le public et le privé à raison de 149 015 milliards FCFA et 153 985 milliards FCFA.
Adam’s Régis SOUAGA