Ce deuxième atelier, avait pour objectif d’outiller 12 organisations de la société civile du Guémon, afin de leur permettre d’avoir un droit de regard sur les finances publiques.
Pour Keï Léonard point focal APDH, <<il est impératif et très important que les organisations de la société civile soient formées et suffisamment outillées pour pouvoir avoir un droit de regard sur l’action publique, en un mot tout ce qui concerne le budget de l’État mis au service des collectivités décentralisées, projets amené dans nos localités, devraient être contrôlé et avoir le droit de regard des organisations de la société civile. Je souhaite que tous les participants à cette formation s’approprient cette thématique pour qu’ils puissent prévenir et faire barrières aux fausses informations>>, a-t-il indiqué.
C’est Anoh Acouba Nadine, juriste et principale oratrice à cet atelier qui a, au cours de ces deux jours de formation, entretenue les participants sur des thématiques telles que, les approches, les outils et les mécanismes du contrôle citoyen de l’action publique (CCAP), la politique publique, les finances publiques locales et surtout sur le mécanisme de collecte de l’information en matière de finances publiques et de contrôle citoyen.
Après les séances d’échanges, de partage d’expériences et de la présentation des travaux de groupes qui ont meublés cette formation, les participants ont présenté les résultats de leurs travaux.
Lahoui Claudine epse N’dri Bi, vice présidente du réseau des droits humains, a dit toute sa satisfaction. <<Je remercie l’organisation projet finances publiques, notre affaire à tous pour cet enseignement très enrichissant et surtout à tous les partenaires (…) nous devons nous impliquer davantage dans tout ce qui concerne les finances publiques pour pouvoir remonter l’information à nos populations>>, a-t-elle soutenu.
Leyla KONE, correspondante, Région du Guémon