6 000 jeunes ont pu bénéficier de formation grâce à la DAIP avec l’appui de l’Etat à travers le programme Contrat de désendettement et de développement (C2D). 500 jeunes bénéficieront bientôt d’un métier dans la grande distribution. “A partir de 2023, avec l’Agence nationale de Formation professionnelle (Agefop) et la Banque mondiale, ce sont 18 000 jeunes qui entreront en formation” apprend-on d’une dépêche du CICG.
Il est précisé que “L’objectif de l’Etat est de former environ 200 000 jeunes en apprentissage et dans les formations qualifiantes, d’ici à 2025.”
La Direction de l’Apprentissage et de l’Insertion professionnelle (DAIP), structure sous-tutelle du Ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, est une direction centrale créée en 2004.
Elle a pour missions de mettre en œuvre la formation professionnelle par apprentissage et assurer l’information auprès des entreprises, d’élaborer la carte des formations par apprentissage et assurer le suivi pédagogique des apprenants, de participer aux commissions d’habilitation des maîtres d’apprentissage au sein des branches professionnelles, d’assurer l’insertion socioprofessionnelle des jeunes formés et promouvoir l’entrepreneuriat et l’auto-emploi.
David Nangalourgo Tuo, le directeur de la DAIP, explique que « la réforme mise en place permet aujourd’hui de donner une seconde chance à l’ensemble des jeunes qui sont en abandon scolaire ». A l’en croire, en 2016, environ 400 000 jeunes, du primaire au second cycle, avaient abandonné l’école. « A tous ces jeunes qui sont en abandon scolaire, nous devons donner une seconde chance de se requalifier, de se réorienter et d’apprendre un métier pour s’insérer durablement dans la société », dit-il.
La Direction de l’Apprentissage et de l’Insertion professionnelle mène plusieurs réformes au niveau de l’apprentissage. David Nangalourgo Tuo a fait cas, entre autres, du renforcement des capacités des structures de formation professionnelle chargées de mettre en œuvre les programmes de l’Ecole de la 2ème chance, en termes d’apprentissage et de formation qualifiante, de l’adoption des textes réglementaires pour le déploiement de l’apprentissage, de l’interaction avec les entreprises pour offrir des postes d’apprentissages.
Il s’agit également de travailler à offrir des avantages fiscaux aux entreprises pour leur permettre d’offrir des postes d’apprentissages aux jeunes, de travailler avec les chambres consulaires et les partenaires techniques et financiers pour mobiliser des ressources pour la formation des jeunes.