Après donc 72 heures d’intenses activités, le Professeur, Arsène Kobéa, Directeur de cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, représentant le ministre de tutelle, le Professeur Adama Diawara, a salué la qualité des résultats des experts qui augurent d’un lendemain meilleur pour l’université de Bondoukou.
Ouvert le jeudi 17 février 2022 à Grand Bassam, les lampions se sont éteints, le samedi 19 février 2022, sur le pré-séminaire d’élaboration des parcours de formation de l’université de Bondoukou, qui ouvre ses portes en octobre 2022.
” Avec vous, à nos côtés, nous avons toutes les raisons de croire en l’aboutissement de ce travail et je pourrai sans ambages dire à Monsieur le ministre que sur le plan des curricula, l’université de Bondoukou est fin prête“, a déclaré Pr. Arsène Kobéa.
Il a ajouté toutefois que “le prochain défi sera de réaliser le reste des activités, d’arrondir les bords, de peaufiner les détails, somme toutes mineures par rapport à ce qui a été déjà accompli”.
Pour le Pr. Arsène Kobéa, “il faudrait s’y mettre encore et encore afin que nous puissions tenir le chronogramme que nous nous sommes donné”, non sans affirmer qu’il croit en la capacité des experts à donner satisfaction au ministère de tutelle. En tout état de cause, le directeur de cabinet du MESRS dira qu’il a vu” des résultats probants “au terme du pré-séminaire.
” J’ai vu des parcours denses et pertinents, des maquettes de qualité. J’ai vu des débouchés adaptés. J’ai vu aussi des profils professionnels alléchants taillés sur l’évolution de la société actuelle, du monde d’aujourd’hui et à la mesure de la feuille de route qui vous a été assignée“, a-t-il dit, à l’endroit des participants qui, selon lui, ont mérité la confiance placée en eux.
Le rapport de synthèse des travaux a été approuvé par acclamation sous réserves de quelques observations.
La rencontre a réuni plus de 70 participants qui se sont répartis en cinq groupes de travail.
À cet effet, les différents parcours de formation soumis à la sagacité des experts se déclinent particulièrement en des parcours pour les Unités de Formation et de Recherche (UFR) suivantes: Lettres; Arts et Communication; Sciences de l’Homme et de la Société; Langues et Civilisations Étrangères; Gouvernance et Développement durable et l’École d’Architecture et d’Urbanisme.
Le pré-séminaire s’est déroulé en travaux en ateliers et en plénière sous forme d’exposés suivis d’échanges ouverts. Chaque groupe de travail a fait une présentation de ses travaux.
Le Professeur Djakalia OUATTARA, directeur de cabinet adjoint du MESRS, a assuré la présidence du comité de pilotage.
Ce comité a mis en place plusieurs groupes de travail autour des offres de formation de cette structure d’enseignement supérieur. À ces groupes, il a été assigné une feuille de route et un chronogramme de travail pour rendre compte des résultats de leurs réflexions.
Pour rappel, l’université de Bondoukou dont la première pierre a été posée en décembre 2019 par l’ex-Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly s’étend sur une superficie de 305 hectares et accueillera 20 000 étudiants à terme selon des phases de développement dûment planifiées par le Programme de Décentralisation des Universités (Pdu).
Elle formera dans un premier temps des cadres de haut niveau dans les domaines de l’Architecture, de l’Urbanisme, des Arts, des Sciences sociales ainsi que le Développement durable. Une faculté de médecine adossée à un Centre hospitalier universitaire (Chu) est également prévue.
L’université de Bondoukou aura une capacité d’accueil initiale de 3 000 étudiants, une résidence de 1 000 chambres d’étudiants, 50 logements pour les enseignants et chercheurs de cette université, ainsi que 5 logements de fonction pour les responsables de l’université.
Le coût global de réalisation est cette œuvre est estimé à 85 milliards de FCFA.
ARS et sercom MESRS