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FPI- Affi décline sa stratégie politique et propose 550 milliards FCFA de budget pour l’Armée ivoirienne

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Mes chers camarades,
L’occasion de ce premier Comité Central de l’année 2022, nous offre l’opportunité de sacrifier à une tradition que nous avons héritée des temps très anciens et qui veut qu’à l’occasion du nouvel an, des hommes et des femmes qui vivent ensemble, partagent une cause commune, entretiennent des relations d’amitié ou d’affaires, échangent des vœux, soit pour se rappeler les uns à la mémoire des autres, soit pour se féliciter des relations fructueuses qui ont marqué l’année écoulée et prendre ensemble des engagements pour l’année nouvelle.
Merci à vous TOUTES et à vous TOUS d’être venus nombreux honorer de votre présence cette cérémonie qui me donne l’agréable occasion de vous adresser et à travers vous, d’adresser à vos familles, ainsi qu’à tous nos compatriotes et au monde entier, mes vœux chaleureux et sincères d’une très bonne et très heureuse année 2022.
Ces vœux, nous les formons aussi pour notre parti, pour l’affermissement des valeurs que nous partageons, valeurs progressistes, humanistes et démocratiques, ainsi que pour le succès de notre combat qui dépend finalement de notre engagement, de notre mobilisation, de notre détermination. Je sais pouvoir compter sur vous, comme vous savez pouvoir compter sur moi. Ensemble, nous avons tant à apporter à notre pays.
Ces vœux, nous les formons aussi de manière toute particulière pour la Côte d’Ivoire, notre pays, dans un contexte très singulier pour notre Sous-région, un contexte, partout, de régression et de menace.
Puisse notre chère Côte d’Ivoire vivre en 2022 dans la paix, la stabilité et la prospérité. Puissions-nous tous ensemble, Ivoiriennes, Ivoiriens, trouver les ressorts pour qu’elle reste protégée de ces vents contraires qui soufflent sur toute l’Afrique de l’Ouest, le péril djihadiste qui gangrène plusieurs Etats de nos voisins et qui menace notre pays.
Puisse notre chère Côte d’Ivoire ne pas connaitre davantage ces bruits de bottes qui, ces derniers mois, ont remis en cause l’ordre institutionnel de pays frères et amis.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire et la comble de ses grâces en 2022 !
Après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso à son tour vient de basculer brutalement dans l’aventure. Le lundi 23 janvier 2022, le Président Rock Christian Kaboré a été renversé. Je voudrais, au nom du Front Populaire Ivoirien (FPI) exprimer toute notre compassion à notre Camarade Président et tout notre soutien et notre solidarité au peuple burkinabé.
Pour nous, parce que nous sommes profondément démocrates, quelles que soient les difficultés que traverse un pays, le coup d’Etat ne saurait se substituer aux alternances dans et par les urnes. La remise en cause délibérée non justifiée par des circonstances prévues par la loi, de l’ordre démocratique, doit toujours être condamnée.
Ces différents coups d’Etat sont la marque d’un échec.
Le témoignage en réalité de l’absence de maturité la conscience démocratique, en donnant le sentiment que les alternances démocratiques ne constitueraient pas un idéal absolu, qu’il existerait d’autres solutions, plus efficaces et donc tout aussi légitimes.
Nos Institutions régionales y répondent par des mises en demeure et par des sanctions. Elles sont dans leur rôle et ces sanctions sont logiques. Car finalement, c’est la construction d’un ordre international fondé sur la démocratie, l’Etat de droit et la paix qui se trouve ébranlé et fragilisé. Mais la contrepartie tragique est de dégrader encore le quotidien de populations déjà très démunies et d’alimenter une fracture dangereuse entre nos populations et nos Institutions. Mais reste pour les Institutions régionales, notamment la CEDEAO à trouver le bon équilibre et sans doute aussi la méthode et la manière.
L’incompréhension, la fracture ont une autre conséquence tout aussi périlleuse pour l’ensemble de notre continent : c’est la confusion regrettable entre le patriotisme et le nationalisme. Le patriotisme, c’est l’amour sincère et naturel de son pays ; le nationalisme, c’est la tentation de l’enfermement et de l’isolement. C’est le refus de l’internationalisme donc du panafricanisme.
Comment ne pas comprendre que dans un monde globalisé, l’intérêt de nos pays réside dans la constitution de blocs politiques, économiques et monétaires, qui sont des instruments d’affirmation continentale dans un rapport de forces planétaire.
La CEDEAO, l’UEMOA dans notre Sous-région, mais aussi l’Union africaine, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ne sont pas des outils de coercition des Etats, mais des instruments de puissance pour l’ensemble de nos pays.
Ces retours en arrière s’accompagnent toujours de justifications, souvent les mêmes, en désignant des boucs émissaires toujours les mêmes. On rejette les anciennes puissances coloniales ; on se jette dans les bras de nouveaux tuteurs ; on feint toujours d’ignorer deux règles d’or : la première, c’est qu’un Etat n’a pas d’amis mais des intérêts. Et cela vaut pour tous les Etats ; la seconde, c’est que l’union fait la force. Et il est permis de se référer à d’autres expériences dans le monde.
En dépit des critiques, le processus d’intégration en Europe constitue un puissant levier de richesse et de paix dans un continent jusque-là meurtri par de nombreuses guerres. Il s’est traduit par une devise commune et par un espace de libre circulation des personnes et des biens.
En Asie, le Partenariat Régional Economique Global, qui réunit depuis 2020, 15 pays dont la Chine, concentre le tiers du PIB de la planète, de la population et des échanges mondiaux.
On pourrait évoquer l’accord Canada-Etats-Unis-Mexique qui a remplacé l’ALENA et a contribué au triplement des échanges commerciaux entre ses membres.
Le repli sur soi est mortifère. La construction d’espaces régionaux aux racines de civilisations homogènes est une obligation pour mieux répondre aux différents enjeux internationaux : enjeux de croissance, enjeux de démocratie, enjeu climatique, et naturellement sécuritaire et migratoire dans un monde toujours plus globalisé.
L’ouverture n’est ni l’ennemi de l’indépendance, ni l’adversaire de la souveraineté.
En revanche, je le redis : le régime militaire, c’est une fausse solution à de vrais problèmes.
Nous ne nions pas les problèmes.
Cette succession d’événements nous rappelle aussi qu’il faut savoir davantage écouter nos peuples. Savoir faire preuve d’intelligence politique pour anticiper. Nos peuples réclament de nous que nous sachions bâtir des Etats forts au service de leur sécurité, des Etats impartiaux au service de la démocratie. Ils nous demandent de travailler pour leur bien-être ; ils veulent que nous leur garantissions le droit à l’éducation, à la santé et à l’emploi. Ils exigent que nous luttions de manière résolue contre la corruption. Nous devons impérativement entendre ces aspirations, respecter nos engagements politiques, développer de meilleurs outils au service d’une véritable conscience démocratique et patriotique.
Chez nous en Côte d’Ivoire, ces événements doivent faire prendre conscience à chacun d’entre nous de l’importance stratégique de la dissuasion militaire, et de l’urgence de la cohésion nationale.
Une armée puissante et une diplomatie performante sont les fondements de la sécurité et de la souveraineté des Nations, de la paix intérieure et extérieure et du rayonnement international d’un pays. C’est le défi que nous posent les menaces actuelles d’ordre intérieur et extérieur, c’est l’ambition que nourrissent nos compatriotes et que nous devons satisfaire : faire de la Côte d’Ivoire une puissance régionale en matière de défense et de sécurité afin d’assumer dans la Sous-région ouest-africaine le leadership géostratégique que l’histoire, la géographie et l’économie nous imposent.
Je propose que le budget de la défense de l’exercice 2022 soit porté de 378 milliards de FCFA à 550 milliards de FCFA afin de permettre à notre armée de se déployer au plus près des frontières notamment au Nord du pays et de renforcer ses capacités d’anticipation, de prévention et de réaction rapide et massive.
Evidemment nous le savons tous, l’action militaire est nécessaire mais elle ne suffit pas pour assurer la paix, la sécurité et la stabilité d’un Etat.
Je l’ai dit ; je ne cesse de le redire ; je le dirai encore et toujours, autant que nécessaire : face au risque terroriste, face à la pauvreté que nos taux de croissance n’ont pas jugulée, face aux séquelles des turbulences politiques et sociales des 30 dernières années, nous avons l’ardente obligation du dialogue pour fonder un nouveau contrat social et consolider l’unité nationale.
Je lance un appel aux forces politiques et sociales de notre pays, au président de la République, Alassane Ouattara, qui exerce le pouvoir et dispose à ce titre de la faculté d’impulsion, à son parti le RHDP, aux partis de l’opposition. Je les appelle à prendre la mesure des risques qui pèsent sur notre pays. Refusons la politique de l’autruche ! Ne jouons pas aux apprentis sorciers.
Aucun de nous ne peut en effet nier que face à la déstabilisation de la Sous-région, face à l’avancée des groupes terroristes vers les pays côtiers, l’incursion djihadiste au Nord du pays, face aussi à la multiplication des coups de force, la pression s’accentue sur la Côte d’Ivoire.
Et c’est jouer aux apprentis sorciers, être pousse aux crimes et faire preuve d’irresponsabilités, que de miser sur une déstabilisation de notre pays, par envie de revanche, par ressentiment au regard d’épreuves passées ou simplement par goût de la poudre et du sang.
Pour ce qui nous concerne, nous réaffirmons solennellement notre soutien à notre pays, à notre patrie. Nous sommes résolument attachés à sa stabilité. Nous savons que le ressentiment ne conduit jamais à des attitudes respectables. Pas davantage lorsqu’il s’exerce à l’intérieur de notre pays qu’à l’encontre de la CEDEAO. On ne peut condamner la CEDEAO d’assumer ses responsabilités aux motifs qu’en d’autres circonstances elle ne l’a pas fait, ou l’a mal fait.
Je voudrais maintenant vous parler de nous, nous le Front Populaire Ivoirien, en cette année 2022 qui doit être pour nous, une année de consolidation.
Avant de nous projeter ensemble dans cette nouvelle année, permettez-moi de revenir en quelques mots sur celle qui s’est achevée. Elle a été frustrante, paradoxale mais nous avons su tenir et nous montrer fidèles à ce que nous sommes. Elle restera dans nos mémoires comme une leçon, un socle sur lequel il nous appartient désormais de négocier les bons virages, de prendre le bon chemin pour reconquérir le pouvoir, le pouvoir local en 2023, le pouvoir d’Etat lors de la présidentielle de 2025.
Nous pouvons en réalité distinguer en 2021 trois moments saillants :
Les mois de janvier et février sous le double signe des retrouvailles et de la trahison.
La journée du 6 mars, échec retentissant dont nous avons tiré les leçons.
La séparation du mois d’août et cette libération qui ont marqué pour nous le début de notre renaissance avec notre formidable congrès extraordinaire du 13 novembre.
Janvier – février, ces moments resteront figés dans nos mémoires. Ce fut d’abord le bonheur pour moi de vous retrouver, de retrouver aussi le peuple de Côte d’Ivoire, sa chaleur, de le remercier pour son soutien, de retourner au contact de nos électeurs, de nos sympathisants. Janvier-février, furent aussi marqués par la tentative de donner un prolongement au mouvement de désobéissance civile en construisant une offre politique de toute l’opposition pour les législatives, une unité de candidature pour imposer une majorité parlementaire d’opposition à l’Assemblée nationale. Je ne reviendrai pas sur la trahison de ces partis qui se sont autoproclamés « locomotive de l’opposition », qui ont privilégié dans la dernière ligne droite ce que j’ai appelé une « union exclusive et excluante ».
Dans la précipitation, nous sommes donc allés à la bataille sous nos propres couleurs avec l’UDPCI et le COJEP.
Nous avons depuis tiré toutes les conséquences politiques de cet épisode de répudiation et d’isolement.
Le 6 mars ensuite. Ce deuxième moment important de l’année dernière s’est soldé par notre déroute aux législatives. Ce fut un échec mémorable, avec l’élection de deux députés seulement, SIA André et moi-même, alors que le FPI comptait trois députés sortants et qu’il ambitionnait de constituer un groupe parlementaire avec une quinzaine au moins de députés.
Notre impréparation due en partie à mon incarcération, le lâchage en rase campagne de nos anciens alliés, la faiblesse de nos moyens matériels et financiers sont à l’origine de ce fiasco qui ne correspond en réalité pas à notre poids politique, au rôle que nous avions joué dans la désobéissance civile, à l’impact aussi qu’avait eu la participation du FPI à ce mouvement.
Là encore, nous avons tiré les leçons de notre échec sur tous les plans et notamment sur l’obligation de construire dans l’avenir des alliances fiables sur des bases de respect et de loyauté réciproque.
Le troisième moment est celui de notre renaissance. La rupture voulue et mise en scène dans une volonté de détruire et de nuire, de provoquer un rapport de force où il importait à chacun de se compter. L’enjeu du congrès extraordinaire du 13 novembre 2021 était de démontrer que le cœur du FPI, l’âme du FPI et le Peuple du FPI demeuraient bel et bien au FPI.
Et ce défi, nous l’avons relevé ensemble avec panache et dans la joie de réaffirmer nos valeurs.
Forts de nos valeurs et grâce à vous, grâce à tous nos militants, ce 6ème congrès extraordinaire de Treichville nous a permis de prendre acte de la rupture avec la dissidence et de nous engager résolument sur la voie de la Renaissance en vue de la reconquête du pouvoir d’Etat en 2025.
Forts de nos valeurs et grâce à vous, nous avons fait échec au projet Machiavélique de réduire le parti à une coquille vide. Au contraire nos rangs grossissent ; le parti grandit. La clarification nous a été bénéfique.
Forts de nos valeurs et grâce à vous, nous avons finalement traversé cette période en en faisant une opportunité de libération, de modernisation et de redynamisation, de réaffirmation de ce que nous sommes fondamentalement : des socio-démocrates, des humanistes, des universalistes, des progressistes ; et aussi ce que nous ne sommes pas : des idolâtres, des populistes, des tribalistes, etc.
Le congrès extraordinaire du 13 novembre 2021, à travers ses différentes résolutions a tracé la voie de la modernisation et de la redynamisation du parti en vue de la reconquête du pouvoir en 2025. Il nous revient d’engager résolument les actions nécessaires pour atteindre cet objectif stratégique. C’est le but des mesures organisationnelles et du programme d’activités 2022 que le Secrétariat Général vient d’adopter et qui vous seront soumis à l’occasion de cette session.
Au plan organisationnel, la Direction du parti a été remaniée et renforcée. L’effectif du Secrétariat Général est passé de 264 à 400 membres, soit une augmentation de 66%. Les femmes y occupent une place importante et de nombreux jeunes font leur entrée à la Direction du Parti. Notre parti se devait d’être le reflet de notre pays, de l’importance qu’il accorde à la place et rôle des femmes, et de la jeunesse de sa population. Les Femmes et les Jeunes de Côte d’ivoire peuvent aujourd’hui davantage s’identifier à nous.
Le programme d’activités 2022 adopté par cette nouvelle équipe et qui vous sera soumis au cours de cette rencontre, se fixe pour objectif général « d’œuvrer à la renaissance du Front Populaire Ivoirien en vue de la reconquête du pouvoir ». Ce programme se décline en une série d’axes stratégiques que nous devons les uns et les autres nous approprier et contribuer résolument à leur réalisation.
D’abord, le renforcement de l’implantation du parti, bien sûr ici en Côte d’Ivoire mais aussi à l’étranger auprès de nos compatriotes de la diaspora. Cela implique d’achever l’opération N’zrama, d’encadrer efficacement les structures de base du parti, de redynamiser les structures spécialisées.
Ensuite la gouvernance du Parti. Il s’agit en 2022, d’organiser et de faire fonctionner effectivement et efficacement les cabinets des membres du Secrétariat Général, d’optimiser l’Administration du parti à travers l’élaboration d’un plan d’actions, d’un cadre organique des emplois, la mise en place d’un répertoire des compétences et une meilleure gestion des audiences, des rencontres, des réunions et autres cérémonies du parti ; un meilleur suivi du fonctionnement des structures et l’évaluation permanente des activités des organes du parti, le renforcement de la veille stratégique et de la vision prospective en ce qui concerne le suivi des activités gouvernementales, la rédaction et le suivi des notes d’alerte et d’orientation stratégique ainsi que la production et la publication d’analyses, de réflexions et déclarations sur les questions d’actualité nationale et internationale.
A cet effet, le cadre institutionnel du parti sera consolidé par la mise en place du Conseil Politique Permanent (CPP) et par le renforcement de la décentralisation de la gestion du parti.
Le CPP permettra d’associer à la gestion du parti, les pionniers du parti et de consolider la chaîne des générations des militants du parti.
Le renforcement de la décentralisation de la gestion du parti permettra d’assurer une meilleure couverture territoriale et de renforcer l’encadrement des militants sur le terrain. Chaque région administrative constitue dorénavant une entité politique dotée d’un Conseil Politique Régional (CPR), présidé par un Vice-Président pour assurer la mission de coordination et de supervision des activités du parti dans la Région.
La gouvernance d’un parti social-démocrate ne saurait ignorer les questions sociales et de solidarité. En 2022, ces questions occuperont une place importante dans l’action du parti. Un autre axe stratégique majeur, a trait à la Communication.
La Communication est un élément essentiel pour la promotion des idées et pour le développement de toute organisation humaine. Elle apparait comme un outil privilégié pour les organisations politiques, qui aspirent à affirmer leur identité, à promouvoir leur projet politique et à mobiliser les citoyens à l’occasion des échéances électorales. C’est pourquoi, elle doit être structurée et mobiliser l’ensemble des supports disponibles afin d’atteindre les différentes cibles et entités de la société.
De façon générale, les militants du FPI ne sont pas satisfaits de la communication du parti. Ils considèrent qu’elle n’est pas structurée et qu’elle manque d’anticipation et de vision prospective dans l’accompagnement de l’action du parti ; avec des moyens et des méthodes inadaptés aux défis et aux enjeux de la compétition politique.
Afin de remédier à ces défaillances et de renforcer la capacité de réaction communicationnelle d’une part, et la visibilité du président, des cadres du parti et des actions du parti en Côte d’Ivoire et à l’étranger d’autre part, 45 actions sont prévues dans le cadre du programme d’activités 2022. Elle vise :
A renforcer la structure de communication du parti, principalement à travers la reconfiguration du Site-Web du parti, la réalisation et l’animation d’une WebTV, la création d’une plateforme numérique par Vice-Présidence de région ; la mise en place d’une cellule de communication et la restructuration du journal ‘’Notre Voie’’ ;
Le renforcement de la communication du président parti ;
La dotation du parti d’un hymne à la dimension de son histoire, de ses valeurs et de ses ambitions;
Une organisation plus efficace des cérémonies du parti et des activités du président.
Pour consolider l’implantation du parti, assurer une gouvernance efficace et efficiente et mettre en œuvre une stratégie de communication performante, il faut des Femmes et des Hommes de qualité. D’où l’importance de la Formation Politique des militants. « L’Education est l’arme la plus puissante pour transformer le monde » (Nelson Mandela).
Dans la dynamique de la modernisation et de la redynamisation du FPI, la Direction du parti a décidé de structurer la Formation Politique au sein du parti et d’ouvrir effectivement cette année l’Ecole du Parti. Les différentes articulations des programmes de formation vous seront présenter tout à l’heure avant l’ouverture solennelle de l’année académique de l’Ecole du Parti.
Notre ambition est d’offrir aux militants du parti une meilleure qualification politique pouvant leur permettre d’assumer avec compétence des responsabilités dans le parti et au niveau de l’Etat.
L’ouverture de l’Ecole du Parti et les diplômes d’aptitudes politiques qui y seront décernés vont consacrer la structuration du parti en cinq niveaux : Base (1) ; Section (2) ; Fédération (3) ; Secrétariat Général (4) ; Secrétariat Exécutif (5), et la formalisation d’un profil de carrière politique pour les militants. A chaque niveau sera associé non seulement un niveau de compétence attesté par un niveau de diplôme, mais aussi un niveau de contribution financière à travers des cartes de militants et des cotisations ordinaires adaptées.
J’ai évoqué plus haut l’enjeu des échéances électorales futures. Le 13 novembre 2021, nous avons gagné une bataille majeure mais nous n’avons pas encore gagné la guerre. La guerre, c’est pour 2023 ! Nous jouerons en 2023 notre crédibilité et notre capacité de reconquête du pouvoir. Ces élections locales sont un passage obligé. Elles constitueront un test de crédibilité et un moment de vérité. C’est pourquoi nous devons faire preuve d’anticipation par rapport au choix de nos candidats d’une part et dans la conclusion d’alliance politique d’autre part.
Nos candidats potentiels aux élections locales de 2023, doivent être connus au plus tard le 31 juin 2022 afin de disposer du temps nécessaire à leur formation, en particulier celle des femmes, et à la préparation de leurs équipes de campagne.
Les alliances sont une nécessité stratégique. On ne gagne pas seul contre tous. Mars 2021 est trop proche dans nos mémoires pour que nous n’en tirions pas toutes les leçons. C’est le sens de la résolution du congrès sur les alliances politiques que nous avons le devoir de mettre en œuvre dans le respect du triptyque : Réconciliation-Cohésion sociale et Démocratie.
Année de la consolidation, 2022 célèbre également le 40ème anniversaire de notre parti. Nous avons choisi de confirmer à Abengourou la remarquable mobilisation enregistrée le 13 Novembre 2021, à Abidjan. Comme vous le savez, le 30 avril n’est pas une date quelconque dans l’histoire de notre pays et de notre parti. Nous la célébrons d’une part pour magnifier la lutte pour les libertés, d’autre part pour mobiliser pour les combats en cours et à venir. Mais au-delà, la Fête de la Liberté est pour nous un rituel de transcendance et de sublimation de notre engagement politique ; de partage des valeurs et de l’énergie du parti, afin qu’à l’issue de la Fête chacun de nous reparte, transformé, gonflé à bloc et mobilisé au service du parti.
En attendant ce grand moment de communion fraternelle et militante, je forme les vœux d’une parfaite santé pour chacun et pour chacune d’entre vous ; de paix et de bonheur pour vos familles respectives et de succès éclatant dans toutes vos entreprises.
                     BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2022 !
JE VOUS REMERCIE !
Pascal AFFI N’Guessan
Président du FPI