Monsieur le Premier ministre Affi N’Guessan ,
hier vous avez dit à l’ouverture du congrès de votre parti :
« Les crises sont consubstantielles à la vie des hommes, des communautés et des organisations. Pour l’écrivain ivoirien Josué Guébo : “… Elles sont des compagnes fidèles des processus évolutifs et demeurent des voies transcendantes de la maturation … »
En somme vous m’avez cité. Et je vous en remercie.
Mais devant cette marque d’attention qui peut prêter à confusion, permettez-moi de souligner que j’ai fait le choix du PPA-CI, parti au sein duquel je vous attends, cher aîné.
Autant vous le dire tout de suite, je vous aime bien, pour le premier ministre que vous avez été. Cependant, vous entendre prononcer mon nom aujourd’hui ne me fait nul bien, aussi longtemps que vous foulez aux pieds la Fondation Memel Fotê, les valeurs et les hommes qui l’incarnent.
Qu’évoquent en votre esprit les noms de Memel Fotê et de Séry Bailly, pour que mon nom fasse sens dans l’une de vos interventions ?
Monsieur le Premier Ministre, c’est l’homme de Mopoyem que j’aurais aimé vous entendre citer. Revenez à l’esprit de Memel Fotê : cet esprit de la gauche panafricaniste et souverainiste.
Cordiales salutations.
Josué Guébo
Universitaire
Chevalier du Mérite culturel
