Le président du PDCI, Henri Konan Bédié accepte la main tendue du président Alassane Ouattara, signe que le pays s’achemine vers une décrispation politique.
L’élection présidentielle du 31 Octobre boycotté par l’opposition a été émaillé d’incidents avant et pendant le scrutin. Dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, les contestations violentes se poursuivent suite aux différents mots d’ordre des leaders d’opposition. Ces violences finissent par se muer en affrontements ethniques comme ce lundi 9 novembre à M’Batto qui ont fait trois morts.
Au cours de cette même journée, des violences ont été également enregistré à Daoukro, Yamoussoukro, Toumodi et Sikensi. Le centre du pays, fief de Bédié, semble dévenir le cœur des manifestations contre le 3e mandat de Ouattara.
Le 9 novembre, lors d’une allocution télévisée, le chef de l’État, Alassane Ouattara, après la validation de sa victoire par le conseil constitutionnel, a fait un appel du pied au président du PDCI, Henri Konan Bédié. Ceci dans un souci d’apaisement.
“Les deux presidents à savoir le president Ouattara et le président Bédié sont des disciples du president Félix Houphouet Boigny. Or le président Houphouet Boigny a été toujours un homme de dialogue et de paix. De telle sorte que la proposition du president (Ouattara) a été accepté“, a répondu, ce mercredi, sur les antennes de RFI, Gaston Ouassenan Koné, vice-président du PDCI.
Gaston Ouassenan de préciser qu’il s’agit d’une rencontre de “contact”.”Je peux vous dire que dans très peu de temps, ça peut être ce soir, ça peut être demain, les deux vont se rencontrer et ils vont nouer le dialogue. Et nous espérons que cela va aboutir à la paix que le president Houphouet Boigny a toujours recherché”, a-t-il ajouté.
I.T