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Incitation à la haine- La Police Nationale met le grappin sur une chargée d’études âgée de 55 ans

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La police nationale à travers sa plateforme de lutte contre la cybercriminalité, a interpellé une femme, coupable de propos haineux sur les réseaux sociaux. Elle promettait l’éradication d’une frange d’ivoiriens qu’elle traitait de “rebelles”; et ce, suite à l’attaque du bataillon projetable de N’dotré.
L’incitation à la haine consiste à pousser par des actes, des paroles ou des écrits, quelqu’un à manifester de la haine envers une personne. Cela est souvent dû aux divergences d’opinions politiques ou religieuses ou encore à l’appartenance ethnique. Ces propos sont depuis quelques temps récurrents sur les réseaux sociaux et certaines personnes continuent d’en être les auteurs. C’est le cas d’ANAE qui s’y est adonnée dont nous vous relaterons les faits dans les lignes suivantes.
Dans le mois d’Avril, un post crée la polémique à la suite duquel des propos haineux et radicaux sont tenus. Parmi ceux-ci, figure le commentaire du profil Facebook AE ” IK qui sème récolte espèce de sale chien. Vous avez semé la zizanie dans ce pays avec votre esprit de malades assoiffés d’argent. Vous allez récolter les fruits de votre pourriture de rébellion, vous serez pulvérisés comme des cafards. Je n’ai aucune pitié pour vous bande d’assassins. Vous goutterez tôt ou tard ce que vous avez fait aux autres. Maintenant, vous voulez qu’on s’apitoie sur votre sort ? Jamais !!! Bandes de rebelles sans scrupule, assassins. Vas donner tes conseils à ta mère ” ont été relevés. Ces propos d’AE et d’autres allégations sont partagés à maintes reprises sur la toile, ce qui suscite une indignation chez plusieurs internautes. Saisie, la PLCC entame les investigations avec le soutien du laboratoire de criminalistique Numérique (LCN).
Les investigations menées nous conduisent à dame ANAE, 55 ans de nationalité Ivoirienne, chargée d’études dans une société de la place. Interpellée, puis conduite dans les locaux de la PLCC, elle a reconnu les faits sans grande difficulté. Elle affirme que ces commentaires n’ont pas été effectués dans le but de porter atteinte à une personne. Etant membre dudit groupe, les échanges ont pour but généralement d’animer le groupe en fonction des différents bords politique. Elle affirme  en outre, n’avoir pas mesuré l’ampleur de ces propos.
Pour conclure, Dame ANAE a été conduite devant le parquet où elle pourrait être poursuivie pour incitation à la haine et appel au meurtre au moyen d’un système d’information.
Laurore.net avec Police Nationale