« Le journalisme sous l’emprise du numérique » est le thème de la 29è célébration de la Journée mondiale de la presse au cours de laquelle Namizata Sangaré, présidente de la CNDHCI, a reconnu la place du journaliste dans le développement et la protection des droits de l’Homme face aux nouveaux défis. Le terrain de la haute fréquence de la RTI, à Cocody a servi à la première festivité de cette Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année.
“Les journalistes sont des partenaires importants pour la promotion et la défense des Droits de l’Homme. Leurs actions contribuent à la réalisation des droits de l’Homme” a indiqué Namizata Sangaré dans son allocution, en présence de l’Ambassadeur des Etats-Unis, Richard Bell, du nouveau Représentant Résident de l’Unesco, Omar, du directeur de Cabinet du ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Martial Adou.
Dans le ton du thème, la présidente de la CNDHCI a estimé que “Comme l’année dernière, lors de la célébration de la 28ème édition, vous ouvrez à nouveau une lucarne sur les changements profonds intervenus dans le milieu de la presse et des médias ces dernières années, mais surtout comment les protéger des agressions des fakenews, des « rats », des attaques contre les journalistes ; et enfin comment rendre la presse meilleure et viable.”
Dans le cadre du partenariat avec l’UNJCI, elle a soutenu que son institution a institué le “Prix Ebony-CNDH pour la promotion des Droits de l’Homme” avant de lancer “depuis 2019, le mécanisme Points focaux Médias pour les Droits de l’Homme.”
“Je souhaite que cette célébration et les initiatives qui suivront, permettent d’examiner les pratiques éditoriales, les modèles économiques, les outils et techniques dans les entreprises de presse qui protègent et promeuvent au mieux les Droits de l’Homme” a-t-elle recommandé.
Adam’s Régis SOUAGA