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Journée des droits de la femme – Les femmes se satisfont de la célébration de leurs droits

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Ce lundi 08 mars 2021, jour de célébration de la journée internationale des droits de la femme, Laurore.net a donné la parole aux femmes, reléguées le plus souvent à un second rôle. Elles ont  décidé de tout dire.

« En ce jour de journée internationale des droits de la femme, en principe les hommes devraient commencer la journée en faisant une première surprise à leurs femmes, en apportant le petit déjeuner au lit . Ils devraient même se charger des ménages  dans la maison. Et le soir, ils pourraient faire sortir leurs femmes au restaurant ou en boîte. Mais les hommes vraiment on ne peut pas leur faire confiance. C’est pourquoi moi je me débrouille moi-même, je vends mes fruits pour subvenir à mes besoins. Je ne compte pas sur garçon », fait savoir Tra lou Josey, une vendeuse de fruits dans la commune de Koumassi.

Concernant la commémoration de ce jour, KOUASSI Bertine, une aide-soignante résidant dans la commune de cocody pense que « c’est une très bonne idée »  car « Cette journée  permet à la femme de revendiquer ses droits, bafoués au quotidien».

Pour Zongo Awa, une femme de média résidant à koumassi remblais, « l’ idée de célébrer les droits de la femme est une bonne initiative surtout en Afrique où l’on a souvent tendance à marginaliser la femme et à la mettre au second plan. Donc je pense que le fait de célébrer le droit de la femme chaque 8 mars est une grâce et surtout une occasion de montrer que les femmes sont aussi des héroïnes c’est une sorte d’éveil de conscience pour chacun de nous, une lutte pour l’amélioration des conditions de la femme en Afrique là où les femmes sont la catégorie la plus vulnérable ».

KOUAME BONHEUR MARIE ESTHER, une  étudiante en licence 1 de droit résidant dans la commune de port bouët estime que « ce jour met en relief la lutte quotidienne des femmes pour leurs droits. Plusieurs actions sont menées pour changer les mentalités, mais je pense que d’autres actions plus coercitives doivent être mises en place pour mieux accentuer la lutte » recommande-t-elle.

Mohamed CAMARA