Suivez nous sur:

Actualité

Justice, l’Ajaci souhaite contribuer à une bonne amélioration de la justice ivoirienne

Publié

le

L’Association des jeunes avocats de Côte d’Ivoire (AJACI) souhaite contribuer à une bonne amélioration du système judiciaire ivoirien. C’est à l’occasion de la semaine du Jeune Avocat qui s’est tenue du 10 au 12 Juin que cette décision a été prise.

Sous le thème “Justice et Justiciable”, cette activité se voulait être pour l’AJACI un moment de proximité avec les justiciables mais de convivialité et d’échanges professionnels.

Pendant ces deux journées, les jeunes avocats de Côte d’ivoire ont plaidé pour près d’une cinquantaine de détenus et reçu près de 100 justiciables lors des Consultations gratuites qui se sont tenues simultanément dans les Tribunaux du Plateau, Yopougon et la MACA.

En marge de ces actions, l’AJACI a eu le plaisir d’accueillir près d’une soixantaine de Jeunes Avocats de barreaux Africains (Mali, Burkina, Benin, Sénégal, Tchad, Cameroun, Congo, Niger, RDC, Gabon.) autour de moment de convivialités mais de débats de qualité avec des intervenants brillants lors de la Conférence du 12 Juin à Azalai autour de plusieurs thèmes dont : « l’état de la justice,60ans après l’indépendance” “Réseaux sociaux et Justice » « Arbitrage et spécialisation de l’Avocat”.

La réduction du faussé entre la justice et les justiciables représentant un défi majeur pour la justice ivoirienne mais aussi pour l’AJACI qui souhaite y contribuer. C’est dans ce sens que sa présidente Me Jessica Aya Nanou n’a pas manqué de mettre en lumière certaines causes de la crise de confiance entre les différentes parties dans son discours d’ouverture lors de la conférence débat du 12 juin dernier, en rappelant que : « de nombreuses études ont mis en exergue les dysfonctionnements chroniques du système judiciaire dans la plupart des Etats de l’Afrique subsaharienne. Cet état de fait résulte en une crise de confiance des justiciables à l’égard de la justice, alimentée par toutes sortes de suspicions et de préventions. ». Elle souligne aussi que cette crise se constate à travers : « le taux relativement faible de recours au contentieux judiciaire sur le continent ainsi que l’essor fulgurant ces dernières années des modes alternatifs de résolution des conflits. ». 

Les réponses et avis diversement interprétés ont convergé sur une idée maitresse pour inverser la tendance : la Justice doit s’exercer dans le respect des sacro saintes règles du métier à savoir l’indépendance, l’équité, la probité et le sens de l’honneur de ses professionnels. Pour les panélistes de l’AJACI, bien que la responsabilité soit collective, le jeune avocat doit pleinement jouer sa partition dans cette phase de redressement. A   commencer, a dit Me Jessica Nanou, par avoir confiance lui-même en ces institutions et savoir agir dans les règles du métier et le sens professionnel aigu.

Sandra Kohet et Sercom Ajaci