Le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) a dans un communiqué condamné “l’arrestation de madame Pulchérie Gbalet car le Procureur aurait pu déclencher l’action publique sans que la mise en cause ne soit placée en détention préventive, sauf à démontrer qu’elle s’est soustraite aux différentes convocations des autorités policières ou judiciaires et qu’elle ne présente aucune garantie de représentation”.
Le Vice-président du MIDH, une organisation de défense des droits humains en Côte d’Ivoire, a par acte de son Vice-président, Me Coulibaly Brahima, dénoncé l’incarcération de Pulchérie Gbalet, laquelle a mené des initiatives liées à l’interpellation des militaires ivoiriens par les autorités maliennes depuis le 10 juillet 2022. Partis pour une mission au Mali, sur la base de “dysfonctionnements” administratifs entre la Côte d’Ivoire et la mission onusienne au Mali, 49 soldats avaient été interpellés dès leur arrivée par les autorités policières maliennes. Depuis ce dossier empoisonne les relations entre les deux pays.
“Le MIDH précise qu’en Droit pénal ivoirien, la liberté est la règle et la détention est l’exception” soutient l’organisation de défense des droits humains, insistant sur le fait que “Selon l’article 7 alinéa 4 de la Constitution de 2016, “Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie à la suite d’un procès équitable, lui offrant toutes les garanties indispensables à sa défense”.
Le MIDH demande la “mise en liberté provisoire en attendant que la procédure devant le juge d’instruction suive son cours”.
Pulchérie Gbalet a été mise aux arrêts le 23 août dernier.
Adam’s Régis SOUAGA