Un sous-officier de Police, le Sergent Konan J.Y. a été mis aux arrêts et déféré à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan par le Tribunal Militaire d’Abidjan.
Cette mise aux arrêts fait suite à l’interpellation de la soeur d’un jeune raflé qui était allée s’enquérir de l’état de son jeune frère, à la préfecture de police d’Abidjan.
Le 8 janvier 2022, le Tribunal militaire d’Abidjan a donné suite à la plainte de Dame Sidibé qui dénonçait la violence d’un agent de police de la préfecture de police d’Abidjan sur sa personne.
Dame Sidibé avait été rudoyée par l’agent de Police. Elle a donc saisi le Commissaire du gouvernement afin que justice soit rendue.
“Il s’est trouvé que les coups et blessures Volontaires portés contre la dame n’avaient aucun justificatif et n’étaient pas nécessaires” fait savoir le Tribunal militaire.
“Si c’est pour venir frapper ou racketter les gens, c’est pas la peine de les transporter jusqu’à la préfecture de police. Dans un pays en paix, on ne rafle pas sans nécessité. Nous ne sommes pas en état d’urgence. On peut cibler un groupe de malfaiteurs suspectés de commettre des méfaits mais on ne ramasse pas tout le monde n’importe où et n’importe comment pour aller transiger leur liberté après. C’est pas professionnel. A chaque fois qu’on portera une plainte pour maltraitance d’un raflé je ne vais même pas réfléchir longtemps je fais arrêter le policier ou le gendarme qui a fait ça” a indiqué le Contre-amiral KESSI selon le service communication du Tribunal militaire d’Abidjan qui rapporte les faits sur sa page facebook.
“On est en 2022 faut arrêter vos abus” a-t-il ordonné, estimant que “trop c’est trop” au cours de l’audience avec les enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale. Le sergent Konan K. JY a été écroué à la Mama.
Adam’s Régis SOUAGA et Sercom TMA
