Suivez nous sur:

Actualité

Justice- Un policier et des fonctionnaires accusés de faux pour percevoir des salaires d’autres personnes

Publié

le

Le procès contre les hauts cadres de l’administration publique pour « faux en écriture publique et faux commis dans certains actes administratifs et complicités » a redémarré ce lundi 20 septembre devant le Tribunal correctionnel de Première Instance (TPI) de Kaloum.

A la barre, Ibrahima Kalil Condé, policier de son état à rejeté les charges portées contre lui.  » C’est un ami qui m’a appelé pour vérifier le nom de sa femme sur la liste des fonctionnaires. Effectivement cette dernière a un numéro matricule. Il m’a dit de prendre le salaire de celle-ci. J’ai pris ce salaire pendant un an. Je n’ai attribué ce numéro à personne.  Mon ami m’a trompé. J’ai agi par amitié. J’ai toujours remis le salaire à mon ami. Durant tout ce temps, je n’ai jamais été interpellé par quelqu’un d’autre », a t il expliqué.
Prenant la parole, le procureur audiencier, Alpha Sény Camara a déclaré que le fait de prendre le salaire de quelqu’un est un faux débat. « Si les infractions s’avèrent  vraies, étant policier, c’est une circonstance aggravante. C’est la photo de la femme de monsieur Condé qui se trouve sur la carte d’identité de Fanta Traoré qui lui permettait de prendre indûment le salaire. C’est un dossier nébuleux« , a t il indiqué.
Dans la salle  l’avocat de la partie civile, Me Zézé Kalivogui a regretté que le fait que monsieur Condé soit policier et soit trempé dans une affaire de faux et usage de faux.
Devant le Tribunal, à l’absence de son avocat, monsieur Dioumé Camara, inspecteur général adjoint du ministère de la Fonction Publique et Travail n’a pu être interrogé.
Dans la foulée, comme ses prédécesseurs, Fodé Momo Camara, économiste de son état au Secrétariat général du gouvernement, a aussi systématiquement rejeté les accusations portées contre sa personne.  » Je n’ai vendu aucun numéro à qui que ce soit. Celui qui m’a cité dans cette affaire, c’est à lui de prouver ma culpabilité », se défend-il.
Plus loin, Mohamed Fofana n’a pas aussi reconnu les faits de faux et usage de faux. « J’ai intégré la fonction publique sans concours en 2017. Mon arrêté est sorti en juillet et en novembre j’ai commencé à percevoir mon salaire. Mon salaire est bloqué depuis février 2020« , déplore-t-il.
Source: Guineenews.org