Le maire de la commune de Katiola, au nord de la Côte d’Ivoire s’est engagé pour le bien être de la population avec la construction de plusieurs forages dans la ville et environ.
« Je pense que c’est de l’eau potable. C’est plus pur que ce qu’on reçoit des robinets à la maison (…). Presque tous ceux qui sont dans les parages viennent prendre l’eau ici », nous explique KONATE Mariam, aide-soignante dans le quartier de Dimbékaha, à Katiola, ville au centre-nord de la Côte d’Ivoire.
Comme dame KONATE, les femmes viennent de plusieurs quartiers pour s’approvisionner en eau dans le forage construit par le Maire de la ville, Thomas CAMARA.
En effet, un an après son accession à la tête de la Commune de Katiola en 2013, le Maire Thomas CAMARA a été confronté à l’épineux problème du manque d’eau dans sa cité suite à une grande sécheresse. La ville de Katiola était approvisionnée en eau potable par deux camions citernes par jour venant de Bouaké. L’Etat a alors décidé de construire une nouvelle station de traitement d’eau. Mais, en attendant la mise en œuvre de ce projet par l’Etat et soucieux du bonheur de ses administrés, le Maire a depuis lors déployé les grands moyens pour doter tous les quartiers de la ville de forages équipés de pompes à motricité humaine ou électriques. L’existence de ces pompes dans la ville soulage beaucoup les populations lors des différentes saisons sèches où très souvent, l’eau manque dans les robinets.
Une chose qui n’est pas faite pour déplaire TOURE Pélagie, cultivatrice de Lafonkaha. « Je viens chercher l’eau ici parce que j’ai des problèmes chez moi. On a de l’eau propre par rapport à l’eau de pompe ». Toutes les couches sociales utilisent l’eau des forages. Du paysan aux travailleurs, en passant par les élèves, les artisans et les restauratrices, le forage est un moyen de soulagement.
« Par exemple, moi au restaurant, c’est l’eau de forage que j’utilise en cette période de saison sèche, parce que depuis novembre, l’eau ne coule plus dans le robinet chez moi. Donc, c’est l’eau du forage qui est proche de chez moi, précisément à la mairie, que j’utilise pour mener mon activité. Et l’eau de forage est d’une très bonne qualité. Les clients ne se plaignent pas quand ils boivent. Toutes les femmes par ma voix disent merci au Maire», affirme Joséphine KONE, tenancière de restaurant, par ailleurs, Présidente de la Fédération des Associations Féminines de Katiola (FAFKA).
Ainsi, après deux mandats, c’est un total de 36 forages qui ont été réalisés dans les 14 quartiers de la ville, dans les villages et même dans les gros campements rattachés à la commune.
« Tous les quartiers et villages ont été dotés de forages par le Maire Thomas CAMARA, en plus du réseau SODECI qui existe en ville. Je pense que c’est une très bonne action, parce que déjà, ça nous facilite l’accès à l’eau potable. Et qui dit eau potable, parle aussi de santé publique », explique Gervais TOURE, responsable de l’ONG Pékan, qui a même réalisé une étude sur l’impact des forages sur les populations de Katiola et environs. Il recommande par contre la mise en place de comités de gestion des pompes pour leur durabilité et un bon suivi.
En attendant d’en donner la gestion (réparations et suivi) aux populations, le Député-Maire Thomas CAMARA assure personnellement toutes les réparations des pompes dès qu’une panne lui est signalée.
SK (Sercom Mairie de Katiola)