Depuis juillet 2013, le président de la République, Alassane Ouattara, lors de sa visite présidentielle dans région de Gbêkê, avait promis quelques Kilomètres de bitume pour les rues de Diabo et Botro. Ainsi en début d’année 2021, la mise en œuvre de cette promesse politique permettait à des deux localités d’avoir les voies bitumées.
Les travaux avancent bien jusqu’en 2022 et les travaux sont presqu’achevés. Contre toute attente, dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 mai 2022, des individus non encore identifiés ont mis le feu à un des engins affectés sur le chantier de bitumage de l’avenue Yebouet Lazare de Diabo.
Cet acte de vandalisme s’est produit aux environs de 2h du matin selon notre source. L’engin était stationnée au carrefour de N’doumoukro, en face de la gare routière de la ville. Diabo, localité située à 15 km de Bouaké avait servi de base logistique à la société Sonitra, en 1983, lors du bitumage de l’axe Bouaké-Botro. Mais, la ville n’a bénéficié d’aucun centimètre de bitume. Et les années ont passé jusqu’à l’arrivée d’Henri Konan Bédié au pouvoir, voté en 1995, à un peu plus de 97%. En, récompense, rien.
Les acquis obtenus l’ont été sous Félix Houphouët-Boigny, grâce à la perspicacité du vieux Amani Doha et le maire Khissy Beyniouah Fulbert. Grâce à ces deux dinosaures de la politique locale, Diabo a pu avoir un château d’eau, le lycée municipal, un centre de santé urbain, un hôtel de ville.
Les années ont passé et rien n’avait changé jusqu’à l’avènement au pouvoir d’Alassane Ouattara. Au moment où on s’y attendait le moins, Diabo a des rues bitumées. Pour le reste, les élus n’ont aucune vision et rien n’a changé au fil des années et des budgets mis à la disposition de la municipalité. Le seul fond politique, maintenir la région Gblo dans le giron du PDCI-RDA. Aucune infrastructure n’a été construite de nouveau à Diabo. Le sous-préfet de Diabo n’a pas de logement. Et dire que la résidence du sous-préfet est juste en face de chez Yébouet Lazare, le doyen des cadres de la région Gblo. La goutte d’eau de cette situation désastreuse est l’incendie de ce poclin. Un acte qui a suscité l’indignation de Rebecca Yao, cadre du RHDP de Diabo. Elle a dans un post relevé la duplicité de certains leaders du parti présidentiel dans la région. En réponse la député suppléante de Diabo et Languibonou, Dorothée Koffi, présidente des femmes du PDCI-RDA, que le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré, n’a pu convaincre d’adhérer au RHDP, fait savoir qu’elle et le maire (René Koumoin, NDLR) ont fait plus que Rebecca et sa mère, Madeleine Yao.
“Je suis désolée mademoiselle Yao Rebecca vraiment ru (sic!) ne fait de la politique sinon que tu as raté to éducation tu ne fais que faire croire ce que tu n’ai pas tes mensonges vont te rattraper tôt ou tard moi honorable dorothee koffi en deux années avec le maire nous avons fait ce que ta mère et toi aviez échoué et la suite à été ce que tu sais je suis désolée pour toi il y rien dans jalousie honorable dorothee koffi” (réaction sous un post facebook).
Une question pend sur les lèvres des populations suite à l’incendie de cette machine: qui sont les auteurs et pour quelle raison ?
Pour la réponse à cette question, les regards sont tournés vers certains cadres du peuple Gblo. Ces cadres qui passent tout leur temps à salir le nom et le travail du Président Alassane Ouattara dans cette localité. Comme on le dit souvent, “ils sont cadres RHDP la journée et la nuit ils changent de veste pour être du plus vieux parti, le Pdci-Rda.”
Il faut noter que les transfuges du PDCI au RHDP sont apparus en 2020 et ont été promus à la tête du RHDP à Diabo.
“Ces cadres du PDCI-RDA local ont même trouvé au candidat RHDP une suppléante Pdci-Rda (responsable femmes Pdci-Rda) pour qu’ensemble, ils gagnent les législatives en mars 2021″ a relevé Rebecca Yao dans son post. “Il faut aussi préciser que dans cette zone aucun bureau de vote n’avait pu ouvrir lors des élections présidentielles” a-t-elle soutenu.
“Depuis l’arrivée de ces cadres à la tête du RHDP dans cette zone, aune action d’implantation du parti n’est menée si ce n’est de faire leur propre promotion pour charmer les populations. Tout est fait pour que Diabo et le département de Botro demeurent des bastions du PDCI” a dénoncé Mlle Yao.
La commune de Diabo n’a que deux villages en attente pour être à un taux de 100% de couverture électrique. Un lycée professionnel y est prévu dans les environs du lycée municipal. Des acquis de la gouvernance Ouattara que l’on continue de peindre en noir sans que ces vieux cadres du PDCI-RDA puissent aider une jeunesse abonnée à la consommation de drogue et de boissons frelatées. Les étudiants de la région Gblo sont devenus des abonnées à facebook et à des festivités jouissives sans lueur d’insertion professionnelle.
D. Kouamé, Correspondance particulière
