La jeunesse de 10 pays de l’Afrique de l’Ouest, que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie , le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, réunie dans le cadre d’un forum tenu à Abidjan, a produit une déclaration dans le cadre du développement du continent Africain. Cette déclaration met en relief la situation sécuritaire alarmante qui constitue « une réelle menace». Vu la majorité écrasante qu’occupe la jeunesse Africaine « plus de 75% » et cible de l’enrôlement des groupes armées non conventionnels, il était question de prendre des mesures tenant compte de tous ces événements. C’était du 1er au 3 Décembre 2022.
La jeunesse salue la promptitude des armées en réponse aux événements survenus dans certaines localités. « Saluons l’intervention militaire apportée par certains gouvernements aux problèmes des populations, notamment des jeunes dans les zones de fragilité », a indiqué leur porte-parole, Nafissatou Touré, avant d’inviter les États à répondre aux besoins sociaux de leurs populations.
“Les autres Etats doivent emboîter le pas et intensifier ces actions de développement et d’amélioration de la vie des populations” recommande la jeunesse en quête de cohésion sociale et qui exhorte les États à « préserver les initiatives communes de paix et de sécurité » pour la consolidation des liens inter-Etats. Une invitation est donc lancée à l’endroit de la jeunesse africaine en général à « accompagner les initiatives des États en faveur de la paix et de la sécurité en rejetant les discours de haine, d’exclusion, de stigmatisation et de repli identitaire ». Nous « invitons nos Etats à privilégier le dialogue , la fraternité et la voie diplomatique dans la résolution des différends » a poursuivi la porte parole Nafissatou Touré. Les jeunes au cœur de la prise de décision à travers l’inclusion, tel sera leur bataille.
« Décidons de faire converger nos efforts à travers la mise en place d’un réseau des jeunes Africains pour la démocratie et la stabilité en Afrique de l’Ouest en vue de plaider pour l’association et l’inclusion des jeunes dans toutes les actions mises en œuvre pour la stabilité et la consolidation de la paix » a-t-elle soutenu. La région Ouest-africaine est devenue une zone de prédilection des groupes terroristes qui essaiment la région. A l’exception du Sénégal, les autres pays ont subi des attaques terroristes et les enrôlements de jeunes dans des régions souvent sans investissements des Etats, sont devenus la source d’alimentation des troupes.
Ruth TRAORE, stagiaire