<< Femmes des médias et formation quel impact professionnel>> est le thème autour duquel se sont retrouvées les femmes des médias ivoiriens, dans toutes ses composantes, qui voudraient bénéficier de formations dans leurs domaines de compétences, au même titre que leurs homologues hommes. D’où la création de l’union des femmes des médias (OFUMCI (l’organisation des femmes des médias unies de Côte d’Ivoire) qui a organisé le mois dernier, à Bouaké , une conférence publique.
Cette conférence s’est déroulée en présence des autorités administratives et traditionnelles de Bouaké ainsi que de nombreux journalistes; occasion pour le conférencier Zio Moussa d’exhorter les femmes des médias à se former et surtout se spécialiser dans un domaine spécifique.
Angèle Koulaï la présidente nationale de l’OFUMCI, a donné les raisons qui ont motivé la tenue de cette conférence publique. << Pour nous membres de l’OFUMCI, une journaliste mal formée est un danger pour la société, raison pour laquelle nous avons organisé cette conférence, afin d’attirer l’attention de nos structures spécialisées pour nous former. Certaines consœurs parmi nous ont des lacunes et de véritables problèmes à se faire une place dans ce milieu, et sont souvent victimes d’abus sous toutes leurs formes. Nous pensons qu’avec les formations elles seront outillées pour pouvoir mieux appréhender les rouages de ce noble métier qu’est le journaliste>>, a-t-elle déclaré.
Quant à Rebecca Yao, marraine de la cérémonie, elle a donné de nombreux conseils à ses filleules. << Femmes de l’ OFUMCI, soyez entreprenantes et plus responsables dans l’exercice de votre fonction, faites de sorte à avoir plus de poste de responsabilité au sein du monde des médias car vous êtes aussi intelligentes que les hommes et ne cédez jamais à des avances pour des avantages dans votre service>>, a t-elle conseillé.
C’est par des remises de diplômes aux participants que cette conférence a pris fin. Notons que, l’OFUMCI a pour objectif de lutter pour la formation et l’insertion des femmes des médias et de lutter contre les harcèlements et abus de toutes formes sur les journalistes.
Leyla KONE à Duékoué