La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) interpelle les “services de médias audiovisuels” sur le contenu de productions ou fictions “susceptibles de heurter non seulement, la sensibilité du jeune public, mais également, celle d’une grande partie de la population”.
Dans un communiqué de la HACA en date du 25 mai 2022, la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, relève que des “fictions, magazines ou d’émissions interactives dont les contenus portent atteinte aux valeurs fondamentales de la famille, aux bonnes moeurs ou incitent à des comportements jugés déviants au regard des valeurs socio-culturelles locales et perturbent en conséquence la morale publique” sont diffusés à “des heures de grande écoute et sans signalétique”.
La HACA, a par ce communiqué, rappeler qu’au-delà de sa mission de “garantir la liberté de la communication audiovisuelle, elle veille également à la protection du jeune public et à la promotion des valeurs socio-culturelles nationales dans les programmes audiovisuels”.
“Ainsi, la nécessaire volonté de ne pas discriminer les minorités sexuelles ne peut et ne doit conduire à la diffusion incontrôlée de programmes mettant en scène des pratiques offensant les bonnes mœurs ou promouvant lesdites pratiques” insiste le communiqué signé de Me René Bourgoin, le président de la HACA.
La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle recommande “plus de responsabilité” aux médias audiovisuels et leur “recommande de veiller au respect de l’éthique sociale dans la programmation et la diffusion de leurs émission”.
Adam’s Régis SOUAGA
