L’entreprise chinoise en charge de la construction du barrage de Kandadji, au Niger, a décidé de l’arrêt des travaux et du licenciement des ouvriers suite au coup d’Etat du mercredi 26 juillet 2023, avec pour conséquences, les sanctions prises par la CEDEAO, l’Union européenne et la Banque mondiale.
“En raison des turbulences politiques survenues le 26 juillet 2023 au Niger, la situation sécuritaire devient toujours plus inquiétante” soutient la société chinoise CGGC, la China Gehzouba Group Corporation, en charge de la réalisation de ce projet majeur pour le Niger. L’entreprise fait savoir que “face à ce cas de force majeure, nous nous trouvons contraints d’arrêter l’ensemble des travaux des activités de construction au cours d’une semaine et de procéder aux résiliations progressives des contrats des travailleurs locaux”. Avec la précision de l’employeur chinois de ne pouvoir indemniser les travailleurs du fait du cas de force majeure.
CGGC rassure tout de même pouvoir “liquider les salaires qui leur sont dûs et à garantir leurs droits légitimes”, soutenant “donner la priorité à [ces]travailleurs licenciés lors du recrutement une fois la construction du barrage de kandadji” reprise. CGGC demande “l’assistance et le soutien” de l’inspection du Travail de la ville de Tillabéri pour la gestion du volet “résiliation du contrat” de travail des ouvriers nigériens.
Adam’s Régis SOUAGA