Environ 20 journalistes ont été formés du 04 au 05 juillet 2024 dans la ville balnéaire de Jacqueville, à 40km du district d’Abidjan, sur la sécurité politique en Afrique subsaharienne.
Dans le cadre du son programme pour le dialogue sur la sécurité en Afrique subsaharienne (SIPODI), la Fondation Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS) a initié une formation avec une vingtaine de journalistes issus de 5 pays d’Afrique (Côte d’Ivoire, Bénin, Togo, RDC et Sénégal) sur le thème : le journaliste et la politique de sécurité dans la lutte contre le terrorisme en Afrique subsaharienne.
Le Programme de dialogue de politique sécuritaire en Afrique subsaharienne (SIPODI) du Bureau Régional de la Fondation Konrad Adenauer accompagne depuis quelques années, les acteurs impliqués dans les questions sécuritaires en Afrique de l’Ouest. L’objectif du Programme SIPODI est de donner aux acteurs des rudiments nécessaires pour des actions efficaces dans le maintien de l’équilibre paix et sécurité dans les Etats de l’Afrique subsaharien.
Dans un contexte où les enjeux sécuritaires sont énormes notamment avec la montée des attaques et l’extension des cellules terroristes en Afrique de l’Ouest, les acteurs pouvant aider dans l’approche de la lutte contre ce phénomène terroriste doivent bénéficier des acquis nécessaires à un meilleur accompagnement.
Le chargé de programme à la KAS, Adelis Yapo, a estimé que, « plus que jamais, la presse est au centre des débats dans la diffusion et les enquêtes sur les faits qualifiés de terrorismes ».
Selon lui, la presse est souvent accusée à tort ou à raison sur sa manière de rendre l’information ou de la traiter avec efficacité en face d’un ennemi souvent invisible et qui fait beaucoup de mal à toute la société.
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Les journalistes ont été outillés sur les questions de « stratégie de communication et d’information dans un contexte de lutte sous-régionale contre le terrorisme et l’extrémisme violent » et de « politique de sécurité et l’approche journalistique dans la prévention et la lutte anti-terrorisme en Afrique subsaherienne ». des communications données successivement par le spécialiste en stratégie de communication Guedegbe Senakpon Gerard et l’historien spécialiste des question Dr Arthur Banga.
Au sortir de l’atelier des deux jours le directeur programme pour le dialogue sur la sécurité en Afrique subsaharienne (SIPODI), Dr Tobias Reüttershoff, lors de la cérémonie de clôture a remercié les journalistes pour leur disponibilité et a assuré l’attachement de la KAS à continuer ce type de formation au bénéfice des journalistes. « La Konrad-Adenauer-Stiftung e.V. reste engagée pour accompagner tous les acteurs impliqués dans la quête de la sécurité et la stabilité des nations en particulier des Etats africains soumis à forte pression du terrorisme », a-t-il dit.
Sandra KOHET
