Laurent Gbagbo après la réception de ses deux passeports (diplomatique et ordinaire) a annoncé, par son avocat, son retour pour ce mois de décembre en Côte d’Ivoire.
Ce retour est malheureusement contrarié par sa condamnation, dans l’affaire du casse de la BCEAO, à 20 ans de prison. Assoa Adou, Secrétaire Général du FPI, fidèle à l’ancien président ivoirien, demande une loi d’amnistie pour le prédécesseur d’Alassane Ouattara comme il l’a fait pour lui.
Selon Assoa Adou qui était sur les antennes afriques de Rfi, ce jeudi 24 décembre, Laurent Gbagbo “mérite cela” de la part d’Alassane Ouattara “poursuivi” autrefois par “le président Bédié“.
“Il (Alassane Ouattara) avait un mandat d’arrêt contre lui. Laurent Gbagbo a pris une loi d’amnistie pour l’admettre en Côte d’Ivoire et pour qu’il puisse participer à la vie nationale“, a-t-il rappelé.
Commentant la décision prise, mardi 22 décembre 2020, par le FPI Gor de participer aux législatives prochaines alors que depuis 10 ans, cette tendance du FPI boycottait toutes les élections organisées jusque là pour réclamer le retour de son mentor, il a soutenu que c’est avec l'”accord de Laurent Gbagbo“.
“Le comité central a décidé d’aller aux élections avec l’accord de Laurent Gbagbo qui nous encourage et il demande à tous ses militants de se mobiliser pour qu’on ait beaucoup d’élus”, a-t-il informé.
Pour le FPI Gor qui a fait de la réforme de la CEI un préalable pour sa participation aux élections
Assoa Adou a révélé qu’avec ou sans réforme de la CEI qui était une des exigences des partis d’opposition à la présidentielle dernière, le FPI Gor sera présent à ces joutes électorales.
“Nous irons aux législatives en prenant toutes les dispositions pour que notre victoire ne soit pas volée”, soutient Assoa Adou.
S’agissant du dialogue politique en cours, Assoa Adou a révélé des divergences entre les protagonistes.” Nous souhaitons que la CEI soit réformée. Ils (les représentants du pouvoir) ne veulent pas aller dans le sens d’une vraie réforme”, et disent vouloir “nous broyer, c’est-à-dire nous tuer” soutient-il.
Quand au retour de Gbagbo, Assoa Adou accuse également le pouvoir de faire double jeu. Il conclut que le pouvoir ne veut pas aller dans le sens d’une “décrispation“.
Le Secrétaire Général du FPI tendance Gbagbo ou Rien n’exclut donc pas de “mobiliser les militants” pour demander le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.
I.T