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Politique nationale- Justin Katinan Koné annonce des “actions” pour obtenir les acquis du dialogue politique à la CEI

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Justin Katinan Koné a présenté un bilan des activités du Parti des Peuples Africains section Côte d’Ivoire (PPA-CI) au cours de la 7è édition de la Tribune du PPA-CI. De la place de ce parti sur l’échiquier politique nationale en passant par les activités à l’international, tout y est passé. Il s’est prononcé sur la libération de militaires qui avaient été emprisonnés pour des faits liés à la crise postélectorale de 2010-2011. Justin Katinan Koné n’a pas passé sous silence la révision de la liste électorale décidée et annoncée par la CEI et entérinée par le gouvernement. Ci-dessous son propos.
Mesdames et messieurs, chers amis et partenaires privilégiés de la presse.
Nous voulons, au nom de son Excellence le Président Laurent GBAGBO, Président du PPA-CI, et de l’ensemble de la direction du parti, vous exprimer nos remerciements pour votre présence à ce 7ème numéro de la Tribune du PPA-CI. Nous vous remercions surtout pour l’écho que vous avez fait des éditions précédentes. Comme vous pouvez le constater, le format du présent numéro diffère des précédents. En effet, celui-ci se tient sous la forme d’un déjeuner de presse. Une seule raison explique ce changement de format. La Tribune d’aujourd’hui marque le début des activités célébrant le premier anniversaire du PPA-CI. Il s’agit, par ce déjeuner de presse, de vous associer à cet évènement somme toute important pour notre parti.
En effet, le Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) a été porté sur les fonts baptismaux à l’issue du Congrès constitutif des 16 et 17 octobre 2021. Il aura donc un an dans quelques jours. L’avènement de ce parti constitue en soi une victoire du Président Laurent après celle de son acquittement définitif du 31 mars 2021 et de son retour au pays le 17 juin de la même année. C’est pourquoi, même dans la sobriété, il convient de célébrer ce premier anniversaire.
 Conformément à sa culture, le Président Laurent GBAGBO veut un anniversaire plutôt studieux que festif. En effet, il importe pour lui de dresser le bilan des 12 premiers mois d’existence de notre parti en mettant en balances les acquis et les attentes que nos compatriotes placent dans ce nouveau parti. Ce bilan permettra alors de dégager les perspectives pour l’avenir.
𝟭. 𝗟𝗲 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜 𝘂𝗻 𝗮𝗻 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝗷𝗮̀ 𝘂𝗻 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗺𝗮𝗷𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝘃𝗼𝗶𝗿𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲
Avec 18 députés à l’Assemblée nationale, le PPA-CI se présente comme la troisième force politique du pays un an seulement après sa création.
Dès sa création, le PPA-CI s’est fixé des objectifs clairs au plan national et au plan international.
 Au niveau national, le parti entend reprendre le combat politique pour l’avènement d’une vraie démocratie, d’un véritable Etat de droit et reconquérir le pouvoir d’Etat pour redonner aux Ivoiriens l’espoir d’un pays de justice et de mieux être.
Au niveau international, le PPA-CI s’est présenté comme un parti panafricaniste. Il veut œuvrer à une fédération des forces émancipatrices du continent pour mieux mener la lutte d’une indépendance vraie.
 Ce double combat, nous le menons avec à notre tête le Président Laurent Gbagbo, Président du Parti, comme il l’avait lui-même promis le 17 octobre après son élection à la tête du nouvel instrument politique. « Chers amis, me voici devant vous. Nous allons reprendre ensemble notre chemin. Je dis ça parce qu’il y a eu beaucoup de spéculations et beaucoup de grossièretés qui ont été dites quand je sortais de prison insinuant que Gbagbo ne va plus faire de la politique. Mais quand je commençais la politique, est-ce que j’ai demandé leurs avis ? », avait-il rassuré. Et depuis octobre 2021, avec lui nous avons repris notre chemin. Ce nouvel élan se traduit par des actes concrets posés dans l’intérêt de la Côte d’Ivoire.
𝟭.𝟭. 𝗟𝗲𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗰𝗶𝗹𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻
𝗮-   𝗟𝗲 𝗱𝗶𝗮𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲
Les crises politiques successives que le pays a connues ont déchiré le tissu social. Et pour le PPA-CI, recoudre ce tissu social est une priorité.  C’est pourquoi, sur instruction du Président Laurent Gbagbo, le Parti a participé sans condition et sans préalable à la 5ème phase du dialogue politique qui a eu lieu du 16 décembre 2021 au 4 mars 2022. Ce dialogue politique visait à solutionner les problèmes majeurs nés des différentes crises politiques dont la plus aigüe a été la crise post-électorale de 2010-2011 et préparer les futurs scrutins en Côte d’Ivoire dans un environnement serein et transparent. C’est dans ce sens que le rapport final recommandait, entre autres, la libération des détenus politiques et le retour sécurisé des exilés, le dégel des comptes bancaires encore bloqués, la réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI), la prise d’une loi d’amnistie élargissant les effets de l’ordonnance du 6 Août 2018 à ceux qui en avaient été exclus. Malheureusement, nous constatons que le pouvoir RHDP rechigne à mettre en application la majorité de ces résolutions, notamment celle relative à la prise d’une mesure d’amnistie pour corriger les nombreuses injustices faites au Président Laurent GBAGBO, à la suite d’innombrables méprises judiciaires à son égard. C’est en cela que le PPA-CI continue d’œuvrer pour la prise d’une mesure d’amnistie en lieu et place de la grâce présidentielle annoncée par le Chef de l’Etat dans son discours à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance. Dans la même logique, le PPA-CI entend se battre pour rendre effective son entrée dans la CEI conformément aux résolutions du dialogue et d’y exercer la plénitude de ses droits.
𝗯- 𝗟𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗥𝗲́𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘀𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗿𝗲́𝗱𝗲́𝗰𝗲𝘀𝘀𝗲𝘂𝗿𝘀
Le Président Laurent Gbagbo a déjoué tous les pronostics qui prédisaient, avec une surdose de mauvaise foi, l’apocalypse pour la Côte d’Ivoire avec son retour au pays. Au contraire, par sa volonté, son retour a joué un rôle majeur dans le processus de consolidation de la paix sociale. En effet, conformément à sa philosophie politique, il s’est résolument inscrit dans une dynamique de réconciliation. Ainsi, après avoir rendu visite de courtoisie et de remerciements au président Henri Konan Bédié le 9 juillet 2021 à Daoukro, il s’est rendu au Palais présidentiel, le 27 juillet 2021 pour rencontrer le Chef de l’Etat Alassane Ouattara. Il a pris part, le 14 juillet 2022, à la rencontre des leaders politiques majeurs que sont les Présidents Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.
𝗰- 𝗟𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗹𝗹𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜-𝗣𝗗𝗖𝗜-𝗥𝗗𝗔
Lors de sa visite au Président du PDCI-RDA ci-dessus rappelée, les deux hommes d’Etat avaient clairement affiché leur volonté de renforcer l’alliance de leurs deux partis (le FPI d’alors et le PDCI-RDA) qui s’était déjà illustrée pendant les élections législatives de mars 2021 par des soutiens réciproques ou la coalition de liste de candidatures des deux partis (PDCI-RDA/ EDS).
A l’issue d’une tournée dans la région du Guémon et la région du Cavally, le Président Laurent Gbagbo, Président du Parti, avait lancé, le 9 avril 2022 à Guiglo, un appel au renforcement de l’Alliance PPA-CI-PDCI-RDA qui incarne l’espoir de la Côte d’Ivoire. Cette volonté s’est traduite par des rencontres entre les Présidents. La dernière rencontre a eu lieu le 13 juillet 2022 à la veille de leur rencontre avec le Président de la République pour mieux préparer celle-ci. Des rencontres régulières se tiennent entre des équipes de travail des deux partis. Les deux partis ont également produit des déclarations communes pour dénoncer certains faits et interpeller le régime RHDP.
Toutes ces actions du Président du parti ont abouti à des résultats tangibles qui sont autant d’acquis. Ainsi, le gouvernement a finalement consenti à admettre le PPA-CI au sein de la CEI. Au titre des acquis, la libération, même sous condition du Vice-Amiral Vagba Faussignaux et du commandant Jean-Noël ABEHI.
𝟭.𝟮. 𝗨𝗻𝗲 𝗮𝘁𝘁𝗶𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗱’𝘂𝗻 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶 𝗷𝗼𝘂𝗮𝗻𝘁 𝗿𝗲́𝘀𝗼𝗹𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗼𝗻 𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝗱’𝗼𝗽𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻
Le PPA-CI a, au cours de ses 12 premiers mois d’existence, adopté une attitude très critique des actions du gouvernement et a eu des prises de position claires sur certains faits politiques et sociaux. Cela s’est traduit par des déclarations relatives à l’effondrement des immeubles, à la cherté de la vie, aux inondations, à la COP 15 organisée dans l’indifférence des populations ivoiriennes, au renouvellement des commissions électorales locales, à la tentative d’OPA menée par le gouvernement sur la réserve naturelle de Dahilafleur etc.
Pour mieux exprimer ses positions, le PPA-CI a créé La Tribune du PPA-CI qui est une approche médiatique inédite dans le paysage politique ivoirien. C’est un cadre de rencontre avec la presse au cours de laquelle le Parti fait des critiques et des propositions pour une Côte d’Ivoire plus démocratique et mieux gérée. Cette tribune est prévue pour se tenir chaque jeudi en quinzaine. Mais elle est organisée d’autres jours quand des circonstances exceptionnelles l’exigent. Ce fut le cas le jour de son lancement le vendredi 10 juin 2022 au siège du Parti à la Riviera 3. Elle avait porté sur trois thèmes : la hausse du prix du carburant, le phénomène de drogue en Côte d’Ivoire, les résolutions du Dialogue politique. Cinq autres éditions ont été l’occasion pour le PPA-CI de se prononcer sur les thèmes suivants : le PND 2021-2025, la situation des prisonniers politiques, les inondations à Abidjan, la cherté de la vie en Côte d’Ivoire, la rencontre des trois leaders politiques majeurs, l’analyse de la politique diplomatique du pouvoir RHDP dans la sous-région : cas du Mali et du Burkina-Faso, la grâce présidentielle accordée à son excellence Laurent GBAGBO, la libération conditionnelle accordée au Vice-amiral Vagba Faussignaux et au commandant Abéhi Jean Noël, le système éducatif ivoirien et la rentrée budgétaire. L’impact de ces tribunes sur la vie politique et sociale de la nation est fort appréciable. Ainsi, l’on peut noter par exemple, la prise en compte, par le gouvernement, des propositions du PPA-CI sur l’adoption d’un tarif de péage spécial pour les riverains du péage de la route de Grand Bassam. Le gouvernement a dû également ramollir ses prétentions sur la réserve naturelle de Dahilafleur après les critiques de notre parti qui a prolongé l’écho des actions de la société civile.
Dans l’esprit de la République, le PPA-CI entend jouer pleinement son rôle de parti d’opposition sans aucune compromission. C’est pourquoi, notre parti n’accepte pas la moindre insinuation qui soutiendrait le contraire. A ce propos, le PPA-CI dément fermement les écrits parus dans un article Jeune Afrique le 7 Octobre dernier selon lesquelles un entretien aurait eu lieu entre le Président Laurent GBAGBO et le Chef de l’Etat au sujet d’un prétendu gouvernement de consensus. Cette information est non seulement fausse, mais elle fortement tendancieuse si l’on prend en compte le contexte dans lequel elle a été donnée dans ledit article L’objectif de ce mensonge grossier n’est rien d’autre que de semer le doute dans l’esprit des militants du PPA-CI et du PDCI-RDA quant au sérieux de notre engagement pour l’alliance entre les deux partis. Aussi fausse qu’elle soit, cette information a l’avantage de mettre en évidence la crainte qu’inspire cette alliance au pouvoir à ses réseaux. Il convient donc de la renforcer chaque jour davantage.
𝟭.𝟯. 𝗨𝗻𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹 𝗲𝘁 𝗮̀ 𝗹’𝗲́𝘁𝗿𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿
Un parti politique, ce sont des structures de direction mais surtout des structures de base.
Ce sont ces structures de base qui sont le baromètre de son implantation réelle.  C’est pourquoi, après la mise en place des organes de direction, le Président du Parti a donné la priorité à l’implantation des comités de base. Ainsi, le 18 mai 2022, a été lancée une vaste opération d’installation des structures de base dans les 538 fédérations sur le territoire national et dans les 38 représentations à l’étranger. Cette opération est suivie sur le terrain par les secrétaires généraux de fédération et des représentants à l’étranger
Depuis le 17 septembre 2022 ont débuté les élections des secrétaires généraux des comités de base dans toutes les fédérations sur l’ensemble du territoire national. L’opération se passe bien. Le Secrétaire général du parti fera le point détaillé à une réunion importante des instances majeures qui marquera me clou de la célébration de l’AN I du parti.
𝟭.𝟰. 𝗗𝗲 𝗻𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘁𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲𝘀
Si le PPA se réjouit de son dynamisme après un an de sa création, il est aussi peiné face à des épreuves inhérentes à la vie humaine avec la perte de ses cadres. Nous avons malheureusement enregistré les décès des camarades Richard Kodjo, Jacob AKpalé, Kalil Ali Kéita, Alphonse Douaty, Kouassi André, Youan-BI Tra Agénor, Agnero Paul Wood, Maurice Lohourignon. La liste n’est pas exhaustive.
 A l’occasion de la date anniversaire de la création de notre nouvel instrument de combat, le PPA-CI réitère ses condoléances à leurs familles biologiques respectives.
𝟭.𝟱. 𝗟𝗮 𝘃𝗼𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗻𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
La crise du Mali et surtout les sanctions de la CEDEAO contre le peuple malien n’ont pas laissé indifférent notre parti. Nous avons produit deux déclarations à ce sujet : une, lorsque ces sanctions ont été prises et, une autre, lorsqu’elles ont été levées. En effet le 9 janvier 2022, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se sont réunis en sommet extraordinaire à Accra et ont pris des mesures graves de nature à faire souffrir davantage le peuple malien. Entre autres mesures, l’on notait la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali, la suspension des relations commerciales entre les pays de la CEDEAO et le Mali, le gel des avoirs du Mali dans les banques centrales de la CEDEAO. Le 11 janvier, le PPA-CI a fait une déclaration pour dénoncer ces sanctions en ce qu’elles impactaient directement la vie, déjà difficile, du peuple malien. Quand le 3 juillet 2022, la CEDEAO a levé ces sanctions économiques et financières, le PPA-CI s’en est félicité au cours de la Tribune du PPA-CI du 7 juillet 2022, tout en réaffirmant son soutien au peuple malien.
Au total, nous pouvons affirmer qu’en un an, le PPA-CI s’est positionné comme un acteur majeur de la scène politique ivoirienne par ses prises de positions, ses actes et son élan d’implantation qui augurent des perspectives ambitieuses
𝟮. 𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀
Le PPA-CI aborde sa 2ème année d’existence avec optimisme et détermination. Nous envisageons de poursuivre nos objectifs nationaux et panafricanistes.
𝟮.𝟭. 𝗔𝘂 𝗽𝗹𝗮𝗻 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹
Nous envisageons :
– Le renforcement de la présence du parti sur le territoire national. Tant qu’il y aura des Ivoiriens qui n’ont pas encore pris leurs cartes de militants PPA-CI, l’opération d’implantation se poursuivra. Ce sera une opération permanente.
– La participation à toutes les élections : les consultations locales avec les municipales, les régionales de 2023, les sénatoriales et l’élection présidentielle de 2025. C’est pourquoi, le PPA-CI compte récupérer sa place dans la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Sur cette question de notre intégration à la CEI, le PPA-CI note avec inquiétude et dénonce une démarche très transparente à son égard. Il s’interroge sur les motivations réelles de cette démarche fort suspecte du gouvernement sur le processus d’admission du parti au sein de la CEI.
Il convient de rappeler que l’admission de notre parti à la CEI est une résolution du dialogue politique dont le rapport final a été signé le 4 mars 2022. Ce n’est qu’à mi-septembre que le gouvernement a acté cette recommandation en Conseil des ministres, profitant de cette occasion pour s’octroyer une place supplémentaire à la CEI afin de conserver sa majorité mécanique dans cette structure. Entre temps, ayant remarqué que le gouvernement trainait les pieds pour exécuter cette recommandation de la CEI, le PPA-CI a rencontré le ministre de l’intérieur, la 15 juin 2022, pour lui exprimer ses inquiétudes et a profité pour remettre officiellement le nom de son représentant à la CEI. Prétextant d’un calendrier qui s’impose à elle, la CEI a procédé au renouvellement de ses structures locales (CED, CEL) déjà ultra-dominées par le RHDP et ses alliés sans le PPA-CI. Notre parti avait vigoureusement interpellé le gouvernement et la CEI sur cette méprise à son égard. A l’ouverture de la dernière session parlementaire, les députés du groupe parlementaire PPA-CI ont informé le parti que le calendrier des travaux parlementaires mentionnait l’examen d’un projet de loi portant restructuration de la CEI. Ce projet devait être discuté en commission puis en plénière respectivement les 3 et 17 octobre derniers. Le lundi 10 octobre 2022, un communiqué du Président de l’Assemblée nationale à l’endroit des députés a annoncé le retrait du projet portant sur la restructuration de la CEI. Aucune raison n’est avancée pour justifier ou expliquer ce rejet. Le PPA-CI, fidèle à la philosophie de son Président, s’est abstenu de faire des déclarations précipitées espérant que le gouvernement profiterait de la séance de Conseil des ministres du mercredi 12 octobre pour donner les raisons du retrait de son projet de loi sur la CEI. Pour montrer notre bonne et aussi notre détermination à réintégrer la Commission électorale, le PPA-CI a participé à la rencontre entre la CEI et les partis politiques le mardi 11 octobre dernier alors qu’il avait été invité au pied levé, le jour-même où se tenait cette rencontre. Malheureusement, les attentes du PPA-CI de la réunion du Conseil des ministres d’hier se sont avérées vaines, puisque le gouvernement n’a donné aucune explication sur le retrait de son projet de loi sur la CEI, mais pire, il a entériné le calendrier de la révision de la liste électorale élaboré par la CEI. Dans ces conditions, comment la CEI peut-elle nous demander de lui faire confiance comme le demande son Président ? Comment croire à la sincérité du gouvernement quant à intégrer le PPA-CI à la CEI avec autant d’hésitations et de volte faces de sa part.
En tout état de cause, notre parti se battra pour obtenir ce qui lui a été promis au dialogue politique. Il se donnera les moyens à cet effet. Un calendrier d’actions est en cours d’élaboration pour structurer le calendrier des actions à venir. Elles commenceront par une séance d’information auprès du ministre de l’intérieur à la fois pilote du dialogue politique et commissaire du gouvernement pour le projet de loi de restructuration de la CEI. La suite dépendra de ce que le ministre nous donnera comme explications sur le retrait dudit projet de loi et la solution alternative que le gouvernement propose pour acter l’entrée du PPA-CI dans la CEI. Le parti reste ardemment saisi de cette question et n’abandonnera rien jusqu’à la satisfaction de ses attentes sur ce sujet.
– En vue des futures batailles pour des élections justes et transparentes mais aussi pour arracher le pouvoir au RHDP, le PPA-CI œuvrera au rassemblement de la gauche ivoirienne tout en consolidant son alliance tactique avec le PDCI-RDA.
– Le Parti accentuera son contrôle sur la gouvernance du RHDP et sera davantage aux côtés des couches les plus défavorisées.
– Nous poursuivrons nos rapports cordiaux avec les médias. La Tribune du PPA-CI sera donc maintenue et améliorée.
𝟮.𝟮. 𝗔𝘂 𝗽𝗹𝗮𝗻 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹
Nous confirmerons notre vocation panafricaniste en mettant un accent particulier sur la vie des peuples de la sous-région ouest-africaine. C’est pourquoi, le PPA-CI ne comprend pas pourquoi le gouvernement écarte l’opposition politique significative de la résolution de la crise, pourtant sérieuse, entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Cette attitude du gouvernement à l’égard de son opposition dans ce dossier apporte du vent au moulin de l’opinion qui suspecte le gouvernement de cacher la vérité sur cette affaire. Le PPA-CI et son Président se disposent, comme lui-même l’a publiquement dit à Mama, à apporter sa contribution à la résolution de cette crise qui n’a fait que trop durer. Le PPA-CI, tout en se félicitant des nombreuses médiations internationales entreprises pour résorber cette crise, pense que des initiatives politiques endogènes, incluant les acteurs politiques majeurs du pays, peuvent contribuer à une résolution plus rapide de celle-ci. Le gouvernement ne peut pas continuer d’entretenir l’obscurantisme sur ce dossier. Il s’agit d’une question d’intérêt national en ce qu’elle porte sur notre armée et certaines déclarations portent atteinte à la dignité et à l’image de notre pays. Dans l’une de ses déclarations sur ce sujet, le PPA-CI avait demandé qu’une enquête parlementaire soit conduite sur cette affaire et que le ministre de la défense soit entendu à l’Assemblée nationale. Le PPA-CI s’était réjoui de ce que le calendrier des travaux de la session parlementaire en cours prévoyait effective une séance d’écoute du ministre de la défense. C’est avec un grand étonnement et une certaine déception que notre parti a appris que cette séance d’écoute a été retirée du calendrier des travaux parlementaires. Comment interpréter de telles tergiversations de la part du gouvernement ? Comment convaincre du contraire l’opinion qui suspecte le gouvernement de cacher quelque chose dans ce dossier très délicat ?
En somme, le bilan radieux après un an d’existence du PPA-CI, est à mettre à l’actif du Président Laurent Gbagbo en qui une très grande majorité des Ivoiriens se reconnaissent. Il est aussi dû au travail acharné de toutes les instances dirigeantes du parti et de l’action conjuguée de tous les militants et sympathisants qui aspirent à une alternance politique apaisée. Pour y arriver, le parti entend se donner les moyens pour son action à travers une série de perspectives.
Mesdames et Messieurs les journalistes, voici en quelques lignes le bilan que nous tirons de l’an 1 de l’existence du PPA-CI.
Je vous remercie.
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗟𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗝𝘂𝘀𝘁𝗶𝗻 𝗞𝗮𝘁𝗶𝗻𝗮𝗻 𝗞𝗼𝗻𝗲́
𝗣𝗼𝗿𝘁𝗲-𝗣𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜

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