Le directeur général de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), le conservateur général Adama Tondossama a animé une conférence publique le 29 février 2024 à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), autour du thème « stratégie de gestion des aires protégées de Côte d’Ivoire ». Il a révélé que la gestion des aires protégées nécessite assez de moyens financiers et techniques.
Après l’université de l’Atlantique, le directeur de l’Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), le conservateur général Adama Tondossama, a entretenu les élèves de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) le 29 février 2024 sur le thème « stratégie de gestion des aires protégées de Côte d’Ivoire ». Durant son intervention, le DG de l’OIPR a laissé entendre que pour la pérennisation de son réseau des aires protégées à moyen terme, il faut un investissement d’au moins 20 milliards de francs CFA.
« Les besoins des parcs nationaux sont énormes. Les partenaires nous accompagnent mais il faut élargir l’assiette pour que d’autres partenaires puissent venir », a-t-il déclaré. Toutefois, Adama Tondossama espère que l’adoption de la deuxième génération du Programme cadre de gestion des aires protégées (PCGAP) pourra aider à l’atteinte de ses objectifs. « Un montant de 3,998 milliards de francs CFA est prévu au titre de l’année 2024 concernant les moyens de l’Etat dont 90% affectés aux salaires des personnels. Une somme en baisse par rapport à celle de l’exercice précédent qui se chiffrait à 4,025 milliards de francs CFA. 1,458 milliard de francs CFA est prévu pour la Fondation pour les parcs et réserves de Côte d’Ivoire (FPRCI), 4,857 milliards de francs CFA pour les différents projets » a ajouté le conservateur général Adama Tondossama.
Pour finir, il faut savoir qu’au nombre de ses perspectives, figurent une communication en conseil des ministres sur le PCGAP 2, la mobilisation de financement complémentaire au projet Makoré pour construire un siège adapté aux besoins de l’OIPR, la mise en place d’un fonds de dotation pour la prise en compte des investissements et le renouvellement roulant, le développement d’un plan animalier sur le site de la réserve naturelle de Dahliafleur (Bingerville) et enfin, la construction d’une passerelle dans la canopée du parc national du Banco à Abidjan.
Sandra Kohet (avec le RJICCE)