Dans un article publié ce vendredi 2 avril, le magazine Jeune Afrique affirme, je le cite : « le président Laurent Gbagbo compte reprendre la présidence du Front Populaire Ivoirien en vertu d’un accord passé avec Pascal Affi N’Guessan ».
Par souci de transparence envers les militants du FPI qui m’honorent de leur confiance, je voudrais procéder à la mise au point suivante : aucun accord sur la réunification du FPI n’a été passé entre le président Gbagbo et moi-même. Si un tel accord devait être conclu, nos militants en auraient bien évidemment été informés et les instances du Front Populaire Ivoirien s’en seraient saisies.
L’unité de notre famille politique a été ces dernières années pour moi une préoccupation constante. C’est notamment pour cette raison que je me suis rendu les 4 et 5 janvier 2020 à Bruxelles pour rencontrer le président Gbagbo.
Je lui ai fait une double proposition portant à la fois sur l’unité du FPI et sur la participation du parti à l’élection présidentielle de 2020. Il a alors demandé que cette discussion soit menée à Abidjan avec une délégation que conduirait Assoa Adou.
Cette discussion a démarré mais n’a jamais été menée à son terme, faute de volonté de leur part. De la même manière, nos sollicitations pour une participation commune aux élections législatives se sont vu opposer une fin de non-recevoir. Nous sommes allés aux élections en ordre dispersé ; les dissidents, sous la bannière de EDS privilégiant désormais une stratégie d’alliance exclusive avec le PDCI-RDA au détriment d’une unité naturelle avec le FPI.
Dans ces conditions, je démens l’existence de tout accord relatif à l’unité du parti. Bien entendu, je demeure ouvert à toute proposition tendant à cette l’unité, dans le respect des textes du FPI et de la volonté de ses militants.
La vice-présidence chargée de la communication et du marketing politique.