Le PDCI-RDA et le FPI sont à pieds d’œuvre pour saborder le processus électoral par un nouvel appel insurrectionnel
Le Pdci-RDA et son allié, le FPI d’Affi N’GUESSAN, invitent leurs militants à tout mettre en œuvre pour le sabotage des opérations électorales qui doivent aboutir à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.
“Nous allons manifester de manière pacifique , mais si nous sommes attaqués, nous allons nous défendre” fait savoir Affi N’guessan du FPI.
Sur un axe routier de la région du Moronou dont il est le président du conseil régional, un grave accident de la circulation a occasionné 34 morts suite à la coupe d’arbres par des individus qui seraient proches de l’opposition.
En soutien au FPI, Maurice Kacou Guikahué, Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA a indiqué que son parti ne restera pas les bras croisés. “Nous allons aussi rentrés en campagne contre la tenue des élections” a-t-il soutenu, parlant “d’actions concrètes.”
Ainsi, pour l’opposition ivoirienne qui conteste l’éligibilité du président sortant, Alassane Ouattara, candidat du RHDP, il s’agira “d’empêcher le convoyage et la distribution de tout matériel électoral, empêcher l’affichage électoral, empêcher les meetings de campagne, empêcher la distribution et le retrait des cartes d’électeurs, manifester dans les formes et par tous moyens appropriés l’ opposition au coup d’Etat électoral en cours.”
Ces actions vont être appliquées” Parce qu’il (le président de la République) est resté sourd à nos appels au dialogue, il nous contraints désormais à entrer dans une nouvelle séquence politique : l’acte 2 de la désobéissance civile” a assuré Affi N’guessan.
“Notre désobéissance civile est un acte de résistance à un double coup d’Etat : Un Coup d’Etat constitutionnel (Alassane Ouattara est inéligible) et un Coup d’Etat électoral avec la prise en otage du Conseil Constitutionnel et de la CEI” a-t-il poursuivi.
Et de préciser que cette élection du 31 octobre 2020 ne concerne ni lui ni le candidat retenu du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié.
Affi N’GUESSAN soutient que “Rien n’arrêtera désormais le peuple de Côte d’Ivoire. Rien ne l’arrêtera parce qu’il est animé par une soif ardente de changement. Une soif ardente d’en finir avec la dictature sournoise instaurée par Alassane Ouattara et qu’il entend perpétuer.”
Le président du FPI reconnaît que” Nous avons tous dans ce pays suffisamment souffert, collectivement, individuellement, pour connaitre le prix de la guerre et la valeur de la paix, pour savoir aussi que l’on ne perd jamais la face en donnant une chance à la paix.”
Pour Affi N’GUESSAN, la tenue de la présidentielle, contre les exigences de l’opposition répond au fait qu’Alassane Ouattara” se sait minoritaire et qu’il ne peut pas gagner une élection transparente et démocratique”.
De son avis, le candidat du RHDP “a décidé d’opérer un passage en force, un braquage électoral” face auquel “Le peuple ivoirien a le devoir de résister pour faire barrage à la forfaiture et de défendre la démocratie.”
“Nous n’avons pas le droit de reculer. Ce serait trahir une cause historique ; bâtir une Côte d’Ivoire vraiment réconciliée et vraiment démocratique” a-t-il soutenu, assurant que “Nous irons jusqu’au bout parce que notre combat est juste ! L’histoire nous apprend que les combats justes l’emportent toujours.”
Mohamed CAMARA