La Commission électorale indépendante assure que suite à l’application du mot d’ordre de désobéissance civile avec destruction de cartes d’électeur, celles-ci seront rééditées
À peine la distribution des cartes d’électeur débutée, mercredi 14 Octobre, 2020, l’on a appris de sources concordantes, que certaines auraient été brûlées dans des localités par des jeunes, proches de l’opposition.
Une source, au sein de la CEI, jointe par Laurore.net, a confirmé l’information. Toutefois, elle s’est empressée d’ajouter que la “situation n’est pas aussi grave”.
Par ailleurs, elle rassure que les cartes brûlées seront rééditées et redistribuées. Il est en de même de la sécurité qui sera renforcée, selon elle.
Les partis de l’opposition amenés par le président du PDCI, Henri Konan Bédié, ont lancé un mot d’ordre de désobéissance civile pour empêcher la tenue de l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain.
En application de ce mot d’ordre, le FPI, d’Affi N’Guessan et l’Alliance des forces démocratiques (AFD) ont produit ce mercredi 14 Octobre, un communiqué pour demander à leurs commissaires au sein de la CEI “à ne pas prendre part à l’opération de distribution et de retrait des cartes d’électeurs”.
Depuis hier également, une polémique enfle sur la présence de personnes décédées sur la liste électorale. À ce sujet notre source est formelle.” On ne peut pas les enlever si ça n’a pas été signalé. Par exemple il y a des milliers de Koné Adama. Si on ne nous signale pas lequel des Koné Adama est décédé, on ne peut pas l’enlever”, a tranché la source de laurore.net.
I.T